UQAM Gaming : une communauté qui prend de l’ampleur

Lorsqu’il a entamé sa maîtrise en communication dans la concentration en  jeux vidéo et ludification à l’UQAM, François Savard a constaté qu’il n’y avait aucun club pour la communauté étudiante adepte de jeux. En compagnie de cinq autres personnes, il a fondé UQAM Gaming en janvier dernier.

Que ce soit des jeux vidéos, de société, de rôles ou même de grandeur nature — dans lequel les personnes qui participent incarnent des personnages sur une longue durée — UQAM Gaming offre la possibilité aux amateurs et amatrices de pratiquer ces jeux en groupe.

« Pour rejoindre le groupe, c’est très simple, mentionne le responsable aux communications d’UQAM Gaming, Cédric Duchaineau. Il suffit d’aimer la page Facebook et de suivre notre serveur Discord. » Il y publie fréquemment des nouvelles à propos d’UQAM Gaming.

Un groupe appelé à s’agrandir

Cédric Duchaineau, qui étudie lui aussi à la maîtrise en communication dans la concentration jeux vidéo et ludification, indique que « [leur] objectif est qu’UQAM Gaming grossisse rapidement ».

Pour ce faire, le club organise un Groupe Agrandi Non-Élu Des Activités Ludiques et Fantastiques (GANDALF) environ toutes les deux semaines. Dans cette rencontre, « les personnes qui s’impliquent décident des activités qui vont avoir lieu », précise Cédric Duchaineau.

Elle vise aussi à créer des comités au sein d’UQAM Gaming. Pour l’instant, il n’y a qu’un comité, celui de sport électronique. Le club souhaite toutefois en former davantage à la prochaine réunion du GANDALF, au début du mois d’octobre.

Simplifier la vie des membres

Les membres du club ne sont toutefois pas dans l’obligation de participer au GANDALF. Ils peuvent simplement proposer leur idée d’activité aux responsables du comité en question, et décider d’en être les membres organisateurs, les participant(es) ou les deux.

Le trésorier du club, Ugo Horel, veut alléger la tâche pour l’ensemble des groupes participants et organiser des activités plus rapidement. « J’aime les jeux et j’aime jouer, donc je souhaite m’occuper de tout ce qui est administration […] pour essayer que tout roule bien et se contenter des activités et du plaisir qu’on va y retrouver », explique l’étudiant à la maîtrise en communication générale.

Une place pour le sport électronique

François Savard est actuellement en discussion avec les Citadins afin d’établir un partenariat. Son objectif est d’avoir des équipes de sport électronique afin que la communauté uqamienne soit représentée dans les grands tournois universitaires, dont U Sports, au Canada, et CSL Esport, l’une des plus grandes ligues de sport électronique en Amérique du Nord.

Ces deux ligues se sont d’ailleurs récemment regroupées afin d’amener le sport électronique dans les universités canadiennes. Un seul jeu figure pour l’instant sur la liste des jeux compétitifs : Valorant. Il s’agit d’un jeu de tir en équipe de cinq, dont le but est d’éliminer l’équipe adverse.

Celui qui a cofondé la Fédération québécoise de sports électroniques (FQSE) et la Fondation des Gardiens virtuels ne compte pas s’arrêter ici. « Je souhaite offrir l’opportunité aux athlètes qui performent à un autre jeu que celui qui a été choisi par U Sports d’être soutenu par l’université », soutient François Savard.

Mention photo Manon Touffet | Montréal Campus

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