Les Écoles d’été en vogue

Une augmentation considérable du nombre d’écoles d’été à l’étranger a donné la possibilité à plus de 400 étudiants de partir lors de la session d’été 2017. Dans les trois dernières années, quatorze nouvelles destinations réparties dans les quatre coins du globe se sont ajoutées au programme. L’objectif : aborder l’éducation autrement.

Une nouvelle génération d’étudiants assoiffés d’explorer le monde trouvent l’opportunité parfaite conciliant études et voyage grâce aux 23 écoles d’été offertes par l’UQAM en 2017 à l’international. Ces opportunités leur permettent non seulement de décharger leurs sessions régulières, mais aussi de développer des compétences dans une ambiance enrichissante. « Au départ, c’était parce que le cours m’intéressait beaucoup. À la rencontre, j’ai su que c’était crédité, et avec réflexion, tout cela a sûrement influencé ma décision. Je pouvais jumeler voyage, apprentissage personnel et école », raconte l’étudiante en communication Florence Trudel, qui est partie en Grèce cet été pour participer à un cours d’histoire et à un atelier de photographie.

« Dans les écoles d’été, les cours sont très adaptés à l’endroit qu’on visite. Il y a toute une connexion entre la théorie enseignée et la science à l’étude qui sont en lien direct avec l’endroit, [tel que] son histoire, sa géographie ou son architecture »,  explique le professeur Gilles Coutlée, fondateur de l’École d’été de Molyvos où s’offrent des cours de photographie et d’histoire grecque.

Les écoles d’été proposent une pédagogie dynamique qui combine des rencontres scientifiques, des ateliers ainsi que des séminaires. La nouveauté dans cette méthode d’enseignement réside dans la mise en valeur des échanges interculturels. Le partage avec un entourage tout nouveau aide les étudiants à  mieux apprivoiser la matière. « Hormis la chimie que nous avions dans le groupe, […] les gens de Molyvos sont extrêmement chaleureux. Nous sommes passés vites de touristes à semi-villageois », témoigne l’étudiant en communication relations humaines Maxime Bally.

Des coûts non négligeables

Les facultés et les organisateurs en charge des écoles d’été s’efforcent aussi de  descendre le coût des voyages. Les frais peuvent varier d’une école à l’autre, allant de 2500 dollars à 4500 dollars. « Depuis trois ans, moi et mon collègue Jean-François Renaud avons réussi à descendre le coûts du voyage de 1500 dollars, car nous étions conscients de la situation économique de nos étudiants », raconte le professeur Gilles Coutlée.

En outre, l’UQAM offre des bourses à la mobilité pour les étudiants qui désirent partir à l’étranger. L’Université demande aux étudiants de remplir certains critères pour avoir accès à cette bourse : être inscrit à temps plein, avoir complété une année d’études au moment du départ ainsi qu’avoir une moyenne de 2,8 sur 4,3.  Le séjour à l’étranger doit aussi être d’une durée minimale de deux mois en continu, et c’est ce dernier critère qui est souvent manquant dans le cas des écoles d’été.

Les étudiants qui partent moins de deux mois n’ont pas accès à cette bourse, ce qui rend moins accessible financièrement certaines écoles de courte durée. « L’école d’été en Colombie est une école de court séjour parce que les étudiants, qui sont en grande majorité des adultes, ne peuvent pas prendre de longues périodes de vacances », explique Jessica Payeras, responsable de l’école d’été de langues en Colombie qui a ouvert ses portes cet été. Différentes options en ce qui concerne l’hôtel, le transport et les plans touristiques sont donc offerts afin d’attirer plus d’étudiants aux profils variés.

 

photo: MARTIN OUELLET MONTRÉAL CAMPUS

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