Gros plan sur les représentants étudiants

Nadia Lafrenière et Samuel Cossette ont gagné les élections aux postes de représentants étudiants sur le Conseil d’administration de l’UQAM avec plusieurs centaines de votes d’avance. Seuls candidats à se présenter conjointement, ils ont réussi à obtenir l’appui des sept derniers délégués étudiants qui ont siégé sur cette instance universitaire.

«Je pense qu’ils pourront faire un travail important de transmission de l’information et de relais entre les associations étudiantes et leur job de représentant-e-s. Pour avoir déjà travaillé avec ces deux personnes, il était clair que ma confiance est allée vers elle et lui, souligne Samuel Ragot, qui a occupé le même poste qu’eux de 2011 à 2013. Je connais la qualité de leur travail et l’importance de la démocratie directe pour Samuel et Nadia, justement ce dont le CA a besoin.»

Nadia Lafrenière est étudiante à l’UQAM depuis le début de ses études universitaires. Elle a fait son baccalauréat et sa maîtrise en mathématiques à l’UQAM et est présentement au doctorat. «Je trouve que l’UQAM, c’est quand même une université qui est ouverte et qui mise sur le potentiel de chaque personne, beaucoup plus que d’autres universités par exemple. On donne la chance a beaucoup de gens et ce n’est pas trop élitiste comme université», mentionne-t-elle. Depuis son arrivée à l’UQAM, Nadia Lafrenière s’est beaucoup impliquée. Elle a siégé trois ans sur le comité de l’exécutif de l’ Association étudiante du secteur des sciences (AESS), ainsi qu’à la Table des associations facultaires en plus de participer à la Commission des études et au Comité de la vie étudiante.

Samuel Cossette, étudiant en en études médiatiques au deuxième cycle, a de son côté siégé sur l’exécutif de l’Association facultaire des étudiants en sciences politiques et droit (AFESPED) pendant deux ans. Il a rencontré Nadia Lafrenière alors qu’ils participaient à la Table des associations facultaires et au Comité de la vie étudiante. «On savait qu’on avait confiance l’un en l’autre. On avait des positions politiques semblables, on voulait travailler avec les associations pas mal de la même façon et on connaissait les méthodes de travail de l’autre, ça a donc été un peu normal pour nous de se présenter ensemble», assure Nadia Lafrenière.

Selon Samuel Cossette, l’UQAM a un cachet particulier qui vaut la peine d’être défendu. «On veut remettre de l’avant l’implication politique de l’UQAM et faire de l’Université un milieu vivant pour les étudiants et étudiantes qui sont là, mais aussi pour la ville et la province et en faire un centre d’ébullition politique. C’est ce que devraient être les universités, selon moi. C’est l’endroit où on peut se permettre de réfléchir et où on a du temps, et même de l’argent pour ça, pour se poser des questions, se demander ce qui se passe dans notre société et agir», explique-t-il.

Pour les prochaines semaines, les deux représentants étudiants ne seront qu’observateurs et n’auront donc pas le droit de vote au CA tant que le ministre de l’éducation ne signera pas un décret à cet effet.

Photo : Courtoisie Nadia Lafrenière et Samuel Cossette

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