Les volleyeuses de l’UQAM font la manchette

Attaques féroces, plongeons acharnés, encouragements bien sentis: les joueuses du volet féminin de volleyball des Citadins de l’UQAM se préparent activement pour leur entrée en division 1 du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).

La saison dernière, les uqamiennes ont gagné tous leurs matchs sans perdre un seul set. Championnes provinciales universitaires de la division 2 du RSEQ, elles ont fait application pour jouer en division 1, le calibre universitaire le plus élevé au Canada. Ce privilège leur a été accordé, permettant de donner à l’équipe le statut de «sport d’excellence». Ce statut augmente le financement des athlètes et l’encadrement des joueuses.

L’équipe peut maintenant s’entraîner sept fois par semaine, dont trois séances sont dédiées à la musculation et encadrées par un préparateur physique. Josyanne Grenier, qui a participé à trois finales et deux victoires de championnat avec l’UQAM, apprécie l’évolution du programme depuis qu’elle y est entrée, en 2011. « On était en division 2. On pratiquait dans le pavillon d’éducation … au deuxième sous-sol, se remémore-t-elle. C’était trois fois par semaine durant les horaires libres. »

L’arrivée du nouvel entraîneur Claude Tremblay à l’automne 2013 a propulsé la formation uqamienne vers l’avant. M. Tremblay a joint les rangs de l’UQAM en étant confiant de pouvoir mener l’équipe en division 1. Mission accomplie à sa troisième saison à la tête de la formation. «Ça nous a pris deux ans pour faire du recrutement, parce que le calibre est beaucoup plus fort en division 1, explique-t-il. On commence à avoir de bonnes athlètes.»

Auparavant, le recrutement n’était pas bien développé au sein de l’université. En focalisant ses choix sur les joueuses sortant du collégial AAA, le plus haut niveau de sport collégial, Claude Tremblay a pu rassembler des athlètes sérieuses, motivées et habituées à la compétition. «De plus en plus, les gens s’intéressent à nous», ajoute l’entraîneur. Josyanne Grenier a immédiatement constaté la différence. «Avec de meilleures joueuses, ça change l’ambiance parce que tout le monde veut travailler plus fort, tout le monde veut s’améliorer. Il n’y a personne qui traîne de la patte à l’entraînement», s’exclame-t-elle.

Pour les joueuses, le saut dans la division 1 est difficile. Josyanne Grenier souligne que les équipes de ce circuit sont présentes depuis plusieurs années et connaissent le calibre et la vitesse du jeu. L’ajustement des Citadins est toutefois facilité par leur participation, lors des deux dernières années, à la ligue sénior du Québec, qui regroupe d’anciennes joueuses universitaires. L’équipe de Claude Tremblay est donc habituée à un calibre de haut niveau, ce qui n’empêche pas la pression de se faire sentir. «C’est une adaptation, mais nous sommes plus excitées qu’apeurées!», conclut la joueuse d’expérience.

L’objectif suivant pour la formation universitaire est de se qualifier pour les championnats provinciaux. Les quatre meilleures équipes au classement s’affronteront alors pour le titre. La prochaine compétition se déroulera à l’université McGill les 24 et 25 octobre prochains. L’UQAM affrontera l’Université du Nouveau-Brunswick le samedi et la Memorial University le dimanche.

Photo : Catherine Legault

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *