À une semaine du début de la période d’élection des neufs candidats aux postes de représentants étudiants du conseil d’administration de l’UQAM, les postulants se sont prêtés au débat ce lundi 28 septembre.
Expulsions, intervention policière à l’UQAM, sous-représentation des étudiants au conseil d’administration, transparence et accès aux procès-verbaux ont été quelques-uns des enjeux soulevés par les étudiants qui avaient l’occasion de poser des questions aux candidats. Le forum d’échange était organisé par le secrétariat des instances de l’UQAM, comme à chaque élection de représentants étudiants.
Les candidats ayant chacun des expériences plutôt variées ne partageaient pas toujours le même avis. Alors que certains avaient plusieurs années d’expérience dans les instances uqamiennes et dans les associations étudiantes, d’autres avaient déjà siégé sur différents conseils d’administration, ou même travaillé à l’UQAM.
Tous s’entendaient sur un seul point: l’enjeu le plus important pour les prochaines années concerne les coupes budgétaires infligées à l’UQAM. Certains sont d’avis qu’il faut se mobiliser contre ces dernières, d’autres croient qu’il faut revoir le budget et compter autrement, alors que pour certains il n’y a pas d’autre choix que de vivre avec les coupes.
Des neufs étudiants en lice, cinq provenaient de la faculté de l’École de gestion de l’UQAM, un détail important puisque les deux représentants étudiants qui seront élus ne peuvent appartenir à la même association facultaire. Sur les neuf postulants, seulement deux d’entre eux se présentaient conjointement.
La période de vote pour élire les deux représentants étudiants au conseil d’administration de l’UQAM aura lieu à partir de 10h le 5 octobre prochain, jusqu’à 15h le jeudi 15 octobre. Tous les étudiants inscrits à un programme d’étude de premier, deuxième ou troisième cycle à la session en cours auront l’occasion de se prononcer via le système Omnivox en fournissant leur code permanent et leur numéro d’identification personnel.
Les deux étudiants élus se verront attribuer un mandat de deux ans et devront être inscrits comme étudiants à l’UQAM pour toute la durée de leur mandat.
Ce qu’ils ont dit :
Nadia Lafrenière : «Notre vision du CA c’est que c’est une instance politique dans laquelle on ne peut pas se permettre d’avoir des représentants qui cautionnent aveuglément ce qui nous est proposé.»
Christian Vilney : «Il y a plusieurs questions qui se posent sur la validité des diplômes de l’UQAM parce qu’il y a beaucoup de grèves. Qu’est-ce qu’on peut faire pour donner un meilleur encadrement de manière à ce que tout se passe mieux à l’UQAM ?»
Anthony Blond : «Durant mon mandat je veux m’impliquer auprès de toute la population uqamienne et je pense le faire grâce aux médias sociaux. Nous sommes à une ère où on peut avoir des communications fiables et permanentes et je vais le faire tout au long de mon mandat avec transparence.»
Maud Boisnard : «Je réalise quand je discute avec d’autres personnes que nous ne sommes pas tous en adéquation avec les voix les plus fortes au sein de la communauté étudiante de l’UQAM. Il me tient à coeur d’assurer un équilibre au sein des voix de la communauté étudiante de l’UQAM pour cette instance décisionnelle qu’est le conseil d’administration.»
Samuel Cossette : «On pense que le CA c’est une instance qui est intimidante – il y a des gens sur le conseil qui ont une longue expérience du pouvoir – et que ça prend des gens qui ont déjà siégé et eu des relations avec eux, pour pouvoir tirer leur épingle du jeu, malgré le peu de pouvoir qu’on offre aux étudiants et étudiantes sur ce conseil.»
Zahida Benrais : «Ce qui a motivé mon geste de me présenter au CA de l’UQAM c’est que je suis une ancienne employée de l’UQAM, j’y ai travaillé pendant 13 ans. Donc je peux dire que je connais le système de l’intérieur. Je connais l’UQAM parfaitement: ses bons côtés, ses mauvais côtés, ses lacunes et ses forces.»
Anthony Montreuil : «J’ai eu il y a quelques années, un accident sportif important, alors que certains pensaient mon retour impossible. J’ai passé quelques temps dans le coma, et j’ai remonté la pente. Où on se trouve présentement, tous ensemble, on peut travailler conjointement très fort pour être efficace et faire valoir la belle image de notre école. »
Danny Murphy : «Je vous promets d’être transparent, d’être efficace et que je vais m’investir à 100% et d’être à l’écoute finalement des besoins des étudiants. »
Patrick Perras : «En fait, ce que moi je vous offre de différent des autres candidats, c’est ma longue expérience professionnelle en traitement de dossiers complexes, mais aussi l’engagement que j’ai dans la communauté professionnelle.»
Crédit photo : Alexis Boulianne
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