Alex Nevsky en crescendo

C’était un Alex Nevsky chaleureux et un groupe de musiciens en forme qui présentaient, hier soir dans un Club Soda très rempli, les pièces de son nouvel album, Himalaya mon amour, dans le cadre du 27e Coup de cœur francophone. Ils y ont livré une prestation bien sentie, quoiqu’un peu inégale.

Les musiciens et la foule ont pris un certain temps avant de bien connecter, Nevsky saluant et remerciant timidement ses admirateurs après les chansons, tirées des deux albums de l’auteur-compositeur-interprète pop-rock. Les performances étaient honnêtes, sans toutefois faire lever la foule à un autre niveau. Peut-être que le rythme des chansons, douces pour la plupart d’entrée de jeu, a nui à ce niveau.

Mais il y a vraiment eu un moment intime lorsque les musiciens ont quitté la scène et laissé Nevsky seul, avec sa guitare, pour y interpréter avec tendresse Je te quitterais. L’ambiance était chaude, et les gens dans la foule sont restés silencieux et attentifs tout au long de la pièce, qui nécessitait une telle écoute. Alex Nevsky n’a pas manqué de le remarquer et de remercier son public, et de là, le spectacle a pris réellement son envol.

Avec un public maintenant conquis, Nevsky ne se gênait plus pour rigoler pendant et entre les pièces, un plaisir contagieux qui s’est fait sérieusement sentir dans la foule. Il doit aussi y avoir une corrélation directe entre le rythme des chansons, beaucoup plus survolté en deuxième partie, et l’ambiance générale, devenue véritablement électrique.

Le concert a atteint son paroxysme lors de l’interprétation d’On leur a fait croire, pièce-maîtresse du dernier album de Nevsky, la foule ne se faisant pas prier pour danser et scander les «pan-pan-pan» mélodieux de son refrain.

C’était le rigolo Charles Baptiste qui assurait la première partie, arrivé directement de France pour l’occasion. Ses grosses lunettes et ses cheveux frisés à la André Sauvé nous le rendait sympathique d’entrée de jeu, puis ses pièces, interprétées seul au clavier, n’ont pas manqué de nous faire sourire. De la musique et des textes légers, reçus chaleureusement par la foule qui augmentait de minute en minute.

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