La Bronze: douce et fracassante

La Bronze ouvrait vendredi à l’Astral le spectacle de Jérôme Minière à l’occasion de la deuxième soirée du Coup de coeur francophone. Nadia Essadiqi, la voix du groupe, est apparue sur scène vêtue d’un rouge éclatant pour nous faire goûter à sa pop-rock poétique ponctuée de trip-hop. Sans perdre de temps, elle s’est installée devant sa batterie pour inviter le public à entrer dans son univers. «Nous allons vivre une communion», s’est-elle exclamée dès les premiers morceaux.

La Bronze c’est aussi Franklyn (guitare et voix), puis Jean-François de Bellefeuille (clavier et voix). Le groupe propose parfois un univers planant assuré par la guitare électrique, le synthétiseur et les choeurs. D’autres fois, le son devient percutant grâce aux interventions à la batterie de Nadia Essadiqi. Quand elle ne frappe pas sur ses caisses, Nadia se déhanche sur scène.

Les textes poétiques de Nadia Essadiqi arrivent à nous hypnotiser: «Un vortex autour de nous/Une baignade dans le flou», sur une des meilleures pièces, Vortex. Par contre, certains vers sont difficiles à marier avec la musique: «Honnêtement je comprends pas comment je vais survivre à ta langue/Je déchirerais la peau non mais juste pour boire ta lymphe», chante Nadia sur Pas pour tes beaux yeux que je crèverai les miens. La voix envoûtante de Nadia Essadiqi vaut une écoute à elle seule.

La Bronze fera paraître un album au printemps 2014. Pour l’instant, son EP homonyme est disponible.

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