Pink Martini nous offre un véritable tour du monde avec ce septième album intitulé Get Happy. Naviguant entre jazz, latin, classique et music-hall, ce disque exubérant est empreint d’inévitables moments de mélancolie.
La formation, fondée à Portland en 1994 par Thomas Lauderdale a plus de 20 ans de carrière à son actif. « Get Happy est un album pour tomber amoureux ou rompre… pour passer l’aspirateur ou pour conduire ! », confiait le fondateur dans un communiqué de presse de sa maison de disque Naïve.
Un disque éclectique dont le talentueux orchestre, composé de 12 musiciens, nous plonge dans une multiplicité de genres et d’ambiances. Polyglotte, la formation offre des chansons tantôt en allemand, espagnol, japonais, tantôt en chinois, turque et français.
Co produit par Thomas Lauderdale et son fidèle acolyte Dave Friedlander, Get Happy réunit les deux chanteuses principales du groupe ; China Forbes et Storm Large, ainsi que de nombreux collaborateurs. L’album comporte son lot de surprises comme cette chanson en japonais intitulée Kundoko ou encore l’hilarant duo de Philippe Katerine et China Forbes qui plaisantent en chantant « Je ne t’aime plus ».
Interprété par Rufus Wainwright, le titre « Kitty Come Home » est un véritable bijou. À l’accompagnement, l’unique famille Von Trapp du classique cinématographique la Mélodie du bonheur.
Notons également l’authentique Smile composée à l’origine par Charlie Chaplin et ici interprétée par Phyllis Diller. L’actrice américaine, alors âgée de quatre-vingt-quinze ans, mourrait quelques mois après l’enregistrement. Un doux moment d’une grande émotion.
Get Happy ne fera peut-être pas l’unanimité dans son intégralité : se retrouvant devant une abondance d’univers, l’auditeur peut éprouver une perte de repère. Qu’importe, l’opus est à l’image du groupe : cosmopolite, électrique où l’énergie musicale est indéniable.
Get Happy, Pink Martini, 24 septembre 2013
crédit photo: Facebook
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