Mercredi dernier, première soirée du festival Pop Montréal, le producteur californien Dam-Funk a fait honneur à sa réputation en enflammant la piste de danse à la salle Converse du Mission Santa Cruz.
C’est devant une salle comble que le génie du néo-funk version 2012 a livré une performance de près de deux heures. Il s’agissait là d’une prestation très attendue pour les fans de ce vocaliste et musicien, reconnu à Los Angeles comme étant l’ambassadeur du boogie funk. La vague rétro funk des années 60 a envahi la salle et téléporté dans une autre époque les nostalgiques de ce style musical laissé aux oubliettes.
Tout sauf passive, la foule présente détonnait avec les habituels de la scène musicale montréalaise. Pendant les deux heures qu’a duré la performance, à aucun moment l’énergie n’est retombée; les pas discos s’enchaînaient les uns après les autres et ce, jusqu’à la toute fin.
Peu nombreux sont les artistes qui osent le sampling. Dam-Funk a prouvé qu’il demeurait solide, mais surtout crédible, dans cet univers qu’il sillonne depuis 2007, année où il a rejoint l’étiquette indépendante hip hop Stones Throw Records. Alternant entre ses meilleurs hits et ses nouveaux mix, l’artiste californien maîtrisait parfaitement l’art du synthétiseur. Sa prestation à la guitare synthétiseur d’une quinzaine de minutes a sans contredit été le clou de cette soirée haute en couleurs.
En collaboration avec Isabelle L’Héritier
Crédit photo: Isabelle L’Héritier
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