Le Fonds vert se laisse désirer

Le Fonds vert de l’UQAM, mis en place pour subventionner les projets environnementaux de la communauté universitaire, n’a toujours pas servi après trois ans d’existence. Pourtant en avril dernier, 100 000 $ ont directement été injectés par l’administration.
 
Depuis, la somme est paralysée par les lourdeurs administratives. C’est le Comité institutionnel d’application de la politique en matière d’environnement (CIAPME) qui s’occupe de la gestion du Fonds vert. En octobre dernier, le comité avait choisi deux porte-paroles, sensés donner un visage au projet. Il s’agissait de Hubert Bolduc, vice-président des communications et des affaires publiques du groupe Cascades et Mario Plourde, président et chef de l’exploitation de la même entreprise. 
 
Toutefois, plusieurs membres du comité ont manifesté leur mécontentement puisque ces deux représentants venaient du monde des affaires. Le CIAPME a donc dû reprendre ses recherches afin de dégoter la perle rare. La conseillère en développement durable et membre du CIAPME, Cynthia Philippe, soutient qu’un des  deux postes a été comblé depuis octobre, mais que le second demeure vacant. «Je ne peux pas dévoiler l’identité du premier représentant, vous le saurez lors du lancement officiel.» Toutefois, la date du lancement n’a pas encore été fixée.
 
Cynthia Philippe explique qu’il n’aura pas lieu tant que le second porte-parole n’aura pas été choisi. «On recherche quelqu’un du milieu de l’environnement qui saura être le visage du Fonds vert de l’UQAM.» Selon cette dernière, le rôle des deux porte-paroles sera d’inspirer la communauté universitaire à mettre sur pied des projets qui feront de l’UQAM un leader en matière d’environnement. «Cette personne doit insuffler le désir de poser des gestes clés». 
 
Le CIAPME espère également que les deux têtes d’affiches seront en mesure d’injecter de l’argent neuf dans le projet, le 100 000$ octroyé par l’administration n’étant pas récurrent. Une part de ces investissements pourrait ensuite être capitalisée et les intérêts réinvestis dans des subventions. 
«Les demandes de subventions peuvent provenir de n’importe quelle personne, que ce soit un étudiant, un professeur, un agent de la sécurité ou de l’entretien», rappelle Cynthia Philippe. Le Groupe de recherche d’intérêt public de l’UQAM (GRIP- UQAM), qui met entre autres sur pied des projets à saveur environnementale, serait l’un des groupes admissibles à des subventions du fonds. 

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