Flush royale en vue pour l’UQAM

L’Université du peuple fait bonne figure à la troisième édition de l’Omnium universitaire de poker, qui se déroule sur deux mois et a débuté en février. L’étudiant Jonathan Paul-Degarie a pris la seconde position lors du premier tournoi des rondes de qualification. De quoi faire honneur au porte-parole de l’événement Jonathan Duhamel, uqamien devenu célèbre après sa victoire au dernier championnat du monde de poker. 
 
 
Du début février à la fin mars, le tournoi oppose les meilleurs bluffeurs des universités québécoises. Mais nul besoin de mettre ses casseroles pleines de Kraft Dinner en hypothèque pour qui veut participer au tournoi, car il est gratuit. «Une position payante pour les étudiants qui n’ont pas besoin d’investir pour participer à la compétition», se réjouit le représentant de l’UQAM, Pascal Turcotte. 
 
À la clé de la compétition: 20 000 $ en bourses. Toutefois, celles-ci ne serviront pas à payer un loyer ou un cours de philo, puisque l’argent n’est valide sur le site internet de jeu en ligne PokerStars, commanditaire de l’événement cette année. Celui ou celle qui aura enfilé le plus de quintes flush royales remportera le grand prix, un forfait PokerStars Carribean tour, lui aussi d’une valeur de 20 000 $.  
 
Les finalistes du tournoi individuel formeront des équipes pour un tournoi supplémentaires où chaque université sera représentée..  Les grandes finales, individuelle et par équipe, auront lieu à Montréal en mars. 
 
L’UQAM n’a pas connu le succès escompté lors des deux premières éditions du tournoi. Mais Jonathan Duhamel, champion du monde de poker, compte bien faire pencher la balance du côté des représentants de son université pour cette fois. «Jonathan sera en mesure de « coacher » les représentants de l’UQAM puisqu’il n’occupe pas de poste décisionnel dans cette compétition», explique l’agent du joueur et organisateur du tournoi, Yves Bouchard.
 
L’Université de Sherbrooke, qui avait plus de 500 inscriptions au début du tournoi l’année dernière, est championne en titre de l’événement. Elle aura fort à faire pour rééditer l’exploit alors que 14 autres universités prendront cette fois part à l’événement. 
Miser trop gros?
Yves Bouchard ne croit pas qu’allier poker et études comporte des risques pour les étudiants, qui bien souvent n’ont pas des revenus très élevés. «Les gens qui considèrent cette compétition comme un moyen d’appauvrir les étudiants sont simplement mal informés, clame-t-il. Tout de cette compétition est absolument gratuit. Tout comme les deux premières années, la compétition permet aux universitaires de se rencontrer dans un format plus amical qu’autre chose, même si les prix rattachés sont des plus intéressants.» 
 
Pascal Turcotte ne voit pas non plus de problème à mêler études et poker, puisque les universités ne commanditent pas directement l’événement. Il se concentre plutôt sur la performance de sa délégation au tournoi et compte bien profiter des conseils de Jonathan Duhamel. «C’est l’année pour redresser la situation à l’UQAM», assure-t-il. 

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