Patrimoine architectural de l’UQAM
Clocher et transept de l’église Saint-Jacques
Pavillon Judith-Jasmin
En 1852, un incendie ravage le quart de la ville de Montréal. Plus de 1 100 maisons sont brûlées et 10 000 personnes se retrouvent dans la rue. La cathédrale Saint-Jacques n’échappe pas aux flammes. L’archevêque de l’époque, monseigneur Bourget, dira que la catastrophe est un «châtiment divin». Une nouvelle église est construite en 1857, mais le malheur s’acharne sur elle: un an plus tard, elle prend feu. Victor Bourgeau, concepteur de près de 200 édifices religieux au Québec construit une troisième et dernière église. En 1876, une flèche est ajoutée au clocher. Elle devient un point de repère et un symbole pour les résidants du quartier. En 1973, l’Université prend possession du bâtiment. Elle préserve de la destruction le clocher et le transept (voir fin du paragraphe), d’inspiration médiévale. Protégés par le gouvernement du Québec, ils sont intégrés au pavillon Judith-Jasmin, qui ouvre ses portes en 1979.
Transept :Les églises catholiques étant bâties en forme de croix, le transept est la partie transversale à la nef, le corps central d’une église.
Pavillon de Danse
840, rue Cherrier
Construit à l’époque de la Première Guerre mondiale, l’édifice carré de briques rouges et de pierres grises accueille depuis son ouverture des générations de jeunes sportifs. La Palestre nationale, un organisme de promotion du sport, initie d’abord la jeunesse québécoise de Montréal à la boxe, à l’escrime, à la lutte, au baseball et bien sûr, au hockey. À l’époque, l’immeuble comprenait aussi une bibliothèque, une salle de quilles et une piscine. À partir de 1974, l’Université s’en porte acquéreur pour y tenir ses activités sportives. Durant les Jeux olympiques de Montréal en 1976, le 840 rue Cherrier accueille le campus international de la jeunesse. Dans les années 1980, le Département de danse et l’Agora de la danse occupent le pavillon, qui est restauré en 1990. Les travaux, respectueux des ornements d’origines qui embellissent sa façade, valent au pavillon le premier prix d’architecture de l’Ordre des architectes du Québec en 1991.
Pavillon Sherbrooke
200, rue Sherbrooke Ouest
Au début du XXe siècle, l’établissement bilingue formait à la fois les futurs dirigeants et les ouvriers travaillant dans les usines montréalaises. L’école recevait en grande partie des élèves des classes populaires, notamment le mythique Maurice Richard, qui aspirait à être mécanicien avant de devenir le plus grand hockeyeur de son temps. Les portes du Pavillon Sherbrooke sont d’ailleurs chargées d’ornements représentant les disciplines qui y étaient enseignées autrefois, comme la mécanique et l’électricité. Le point fort de l’édifice demeure toutefois le hall d’entrée et ses vitraux qui offrent au lieu une luminosité clair-obscur. L’Université est propriétaire du bâtiment depuis 1973
Pavillon Athanase-David
1430, rue Saint-Denis
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