Tous les matins, c’est la même rengaine. Le vent humide et bactérien du métro me happe, j’entre, j’ai chaud. Arrivé à la station Berri-UQAM, je souffle en montant les escaliers. Hors d’haleine, l’air apathique, je peine à trouver mon chemin dans le brouhaha matinal que représente cette station de métro. À l’autre bout de la station, un chaleureux cri agit comme une boussole pour mon âme endormie: «L’Itinéraiiirre, c’est un excellent journal». C’est par là...