Le champ multidisciplinaire des études féministes peine à être reconnu comme une science, entre autres parce qu’il démantèle le modèle dépassé auquel le monde de la recherche s’accroche depuis des siècles. L’attribution du titre de scientifique de l’année à Manon Bergeron, professeure au Département de sexologie de l’UQAM et membre du Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en a fait réagir plus d’un et d’une au début du mois de janvier. L’Enquête sexualité, sécurité et...