Les membres du Syndicat des employées et des employés de l’UQAM (SEUQAM) ont adopté à 87% l’entente de principe proposée par la direction, mardi soir. Une fois ratifiée par le Conseil administratif de l’UQAM, cette nouvelle version de la convention collective sera en vigueur jusqu’en 2024.
La question du salaire avait créé une impasse dans le règlement mais « des minimums garantis vont être offerts […], c’est-à-dire que si la Politique salariale gouvernementale (PSG) est inférieure à un certain niveau, [la direction] va assurer de donner un pourcentage [minimal] », affirme le vice-recteur au développement humain et organisationnel de l’UQAM, Louis Baron.
L’entente entérinée aujourd’hui prévoit des augmentations salariales de 2 % pour l’année 2018 et de 0,75 % plus un montant forfaitaire de 1 % pour 2019. Pour l’année 2020, les syndiqués obtiendront une augmentation salariale de 1,25 % ou équivalente à la PSG, si celle-ci est supérieure à ce nombre. En ce qui concerne les années 2021 à 2023, l’augmentation prévue est de 1,5 % si la PSG est inférieure, lit-on dans un communiqué du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente le SEUQAM.
Une fois ratifié par le conseil administratif de l’UQAM, le contrat de travail des employées et employés de l’UQAM sera d’une durée de six ans. « Nous sommes heureux d’être arrivé à nous entendre sur une longue période », soutient Louis Baron.
D’autres éléments normatifs viendront bonifier la convention collective et la conciliation du travail et de la vie personnelle, notamment avec un projet pilote d’horaire flexible pour tous et plus de souplesse dans la prise des congés personnels.
La grève du SEUQAM, qui durait depuis le 3 septembre dernier, avait été déclenchée à la suite des négociations difficiles entre le Syndicat et la direction. Leur contrat de travail précédent avait pris fin le 31 mai 2017.
Au moment d’écrire ces lignes, la présidente du SEUQAM n’avait pas répondu aux demandes d’entrevue du Montréal Campus.
Photo: Martin Ouellet
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