Chiens, hérissons et furet étaient les vedettes du jour au campus central lors de la séance de zoothérapie organisée par l’UQAM le 25 novembre dernier. Un grand nombre d’étudiant(e)s et d’employé(e)s de l’université ont mis leur journée sur pause afin de cajoler les compagnons à quatre pattes.
« Vous n’avez pas le droit de penser à vos devoirs, sinon vous risquez d’être expulsés de l’activité! », plaisante d’emblée Nathaly Lemieux, zoothérapeute pour l’organisme Au bout du museau. La séance de zoothérapie était organisée par l’UQAM, plus précisément, par le Service de développement organisationnel (SDO) et par les Services à la vie étudiante (SVE) dans le cadre de la semaine du mieux-être. L’activité a attiré des dizaines de curieux et de curieuses.
Les deux hérissons et le furet se sont promenés des mains d’un(e) étudiant(e) à l’autre, tandis que les deux chiennes jumelles border collies couraient à la rencontre des nouveaux visages. Les étudiant(e)s discutent timidement, les yeux rivés sur les petites bêtes.
Une initiative bien accueillie
Pour certain(e)s étudiant(e)s, cette séance de zoothérapie tombait à pic avec la fin de session qui s’amorce. « Dans une heure, j’ai un examen et je suis vraiment stressée », explique Iuliia Popova, étudiante au Doctorat en mathématiques. Elle se sentait mieux après avoir cajolé les animaux présents. « Je suis relaxée et réconfortée. J’adore les animaux, donc ça me procure beaucoup de bonheur. »
« Ça a été prouvé scientifiquement que le simple fait de pouvoir être en présence des chiens, de pouvoir les flatter, ça fait en sorte que notre taux de cortisol, soit l’hormone liée au stress, baisse considérablement », explique Alexe Wolfe Williams, zoothérapeute présente à l’activité avec ses deux chiennes Lilo et Kida.
L’apaisement procuré par la présence des animaux est aussi relevé par Mariko Trépanier Maurais, étudiante au Doctorat en neuropsychologie. Elle raconte qu’avec les animaux moins connus, elle fait « plus attention ». « Je ne veux pas brusquer le petit hérisson, donc ça me met dans un état de calme. Je veux être [détendue] pour éviter qu’il me griffe! », admet Mariko, accompagnée de son groupe d’ami(e)s qui acquiescent.
Julie Lamarche, directrice du SDO de l’UQAM, est aussi venue rencontrer les animaux. Elle était heureuse de constater le succès vibrant de l’événement. « Ce n’est pas la première année qu’on organise ça et toutes les fois, c’est très populaire. Les gens aiment beaucoup [les séances de zoothérapie], surtout en période d’examens ou en période plus stressante au travail. »
« Plus d’initiatives » de zoothérapie en milieu scolaire
Plusieurs étudiant(e)s présent(e)s, comme Andrea Khouri et Diana Vozull, croient que les initiatives de zoothérapie devraient être plus fréquentes dans le milieu scolaire. « La plupart de mes cours sont en ligne. C’est rare que je me déplace au campus, mais, vu qu’il y avait des animaux aujourd’hui, je suis venue. [L’activité de zoothérapie] me motive vraiment », explique Andrea, qui étudie au diplôme d’études supérieures spécialisées en marketing.
« Les zoothérapeutes disaient qu’elles allaient dans les écoles primaires avec des chiens et je me suis dit que j’aurais aimé avoir accès à la zoothérapie quand j’étais jeune », avance Frédérique Roy-Côté, étudiante au Doctorat en psychologie.
Les zoothérapeutes d’Au bout du museau ont poursuivi la séance en se promenant dans le campus central afin d’aller à la rencontre de la communauté étudiante avec leurs compagnons à quatre pattes.
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