Francouvertes 2020 : l’électro sous tous ses angles

La seconde soirée de préliminaires a su faire découvrir une variété d’interprétations de la musique électronique grâce à Ariane Roy, qui s’est hissée au haut du classement du concours, au quatuor Aramis et au duo MoKa.

La soirée a été lancée par Alfa Rococo, ayant participé à la 10e édition du concours-vitrine en 2006. Le duo a interprété pour la première fois la chanson Choses invisibles, qu’il dit avoir « fini en fin de semaine ». « On l’a pratiquée ce matin et on la joue ce soir », renchérit David Bussières.

Le public a ensuite été transporté dans trois univers aussi colorés les uns que les autres alors que les participants et les participantes se sont succédé(e)s sur scène.

La reine de la soirée lance le bal

Au moment de fouler les planches du Cabaret Lion d’Or, la première concurrente de la soirée, Ariane Roy, ne devait pas se douter qu’elle terminerait la soirée en tête du palmarès. Cette dernière, accompagnée de quatre musiciens et musiciennes, a livré une performance chargée de confiance. « Je pense que c’est juste le principe d’être dans la musique et de vraiment lâcher prise », confie l’artiste au sujet de son assurance sous le feu des projecteurs.

Photo | François-Alexis Favreau

La musique électro-pop dansante et décontractée de la jeune artiste aborde notamment les « sujets féminins » tels que la sexualité des femmes : « Ça se fait quand même naturellement, j’ai l’impression que je parle de mon vécu en tant que femme dans la vingtaine. » Ariane Roy a d’ailleurs terminé sa prestation tout en puissance avec sa chanson intitulée Adèle, pièce qui traite de désir et d’émancipation.

Aramis trouve écho dans la foule

Le groupe électro éclectique originaire des Laurentides a eu le public de son côté dès le début du spectacle. Aramis, qui s’articule autour des voix des deux chanteurs et claviéristes, est soutenu par de la basse et du saxophone baryton. La formation propose une trame mystérieuse ainsi que des paroles dramatiques entrelacées de musique électro-dance, créant un amalgame aussi inattendu qu’enivrant. « Comment on compose notre musique, c’est très émotif et on a le goût de danser, on a le goût de jouer de la musique pour s’amuser, mais en même temps on a des choses à dire », justifie l’un des chanteurs et claviéristes de la formation, Urhiel Madran-Cyr.

Photo | François-Alexis Favreau

Le quatuor utilise régulièrement des effets de changement de rythme pour apporter de la variété dans ses pièces. Les morceaux agrémentés de saxophone baryton ont certainement séduit un auditoire qui semblait déjà familier avec le groupe. La dernière chanson, Danser, lancée mi-février, a fait bouger la foule après qu’Urhiel Madran-Cyr ait lancé : « Gênez-vous pas si vous voulez danser! »

50 % cacao, 100 % électro

Au coeur d’une scène ornée d’un palmier lumineux et d’un néon en forme d’arc-en-ciel, MoKa, duo formé de Jeanne Gagné et Marie-Anne Tessier, a entamé son voyage à MoKaland, un endroit que le duo décrit comme « coloré et tropical » tout en étant « transparent sur le reste du monde ».

Photo | François-Alexis Favreau

La formation à saveur électro-pop que ses membres décrivent comme étant « moitié café, moitié chocolat » a mis du lait dans son café en démontrant une timidité palpable. Le tandem a toutefois gagné la faveur du public au cours de la dernière pièce alors que Jeanne et Marie-Anne se sont livrées à un duo alliant batterie et bongo.

La troisième soirée de préliminaires se tiendra le 2 mars au Lion d’Or. Ce sera l’occasion de redécouvrir l’ancien participant de Mixmania 1, Jessy Benjamin, qui sera suivi du groupe folk rock La Faune et de Narcisse, alliant la performance à sa musique.

Palmarès après la deuxième semaine de préliminaires :

1. Ariane Roy
2. Embo/phlébite
3. Aramis
4. Guillaume Bordel
5. Mélodie Spear
6. MoKa
7.
8.
9.

Photos François-Alexis Favreau | Montréal Campus

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