L’UQAM tarde à adopter une politique en matière de violences sexuelles

L’Université du Québec à Montréal (UQAM) est l’une des deux seules universités québécoises à n’avoir toujours pas adopté de politique afin de combattre les violences sexuelles, alors qu’elles avaient jusqu’au 1er janvier dernier pour déposer leur marche à suivre.

À la suite du mouvement #MeToo à l’automne 2017, le gouvernement du Québec avait adopté un projet de loi imposant aux universités et aux cégeps la création d’une politique institutionnelle en matière de violences à caractère sexuel.

Plus d’une semaine après cette date butoir, l’UQAM et l’Université McGill sont les seules universités à ne pas avoir établi leur politique.

Le processus de consultation auprès de la population de l’université a pris du temps à l’UQAM puisque l’administration voulait la participation du plus grand nombre, a expliqué sa porte-parole, Jenny Desrochers, dans une entrevue à Radio-Canada.

À l’UQAM, la consultation sur le projet de Politique 16 contre le sexisme et les violences à caractère sexuel a débuté en avril 2018. Près de neuf mois plus tard, le fruit des consultations n’a toujours pas résulté en une politique.

Le projet de loi déposé par l’Assemblée nationale prévoit que si un établissement n’adopte pas une politique dans le temps imparti, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur pourra, aux frais de l’université, nommer une personne qui s’assurera de « faire exécuter ces obligations ».

photo: CAMILLE FOISY MONTRÉAL CAMPUS

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