Après une absence d’un an en raison de la grève étudiante au printemps 2012, l’UQAM ouvrira ses portes lors de la dixième édition de la Nuit blanche du Festival Montréal en Lumière. Art visuel, théâtre et projections extérieures seront au menu.
L’UQAM sera cette année très impliquée dans la Nuit blanche, avec plus d’une dizaine d’activités sur son campus. «Pour chaque organisation de Nuit blanche à l’UQAM, les activités nous sont proposées et nous les incluons telles quelles dans la programmation. Le plus souvent, elles nous sont proposées via une unité de recherche ou un programme d’étude», souligne la conseillère en relations de presse de l’UQAM, Maude N. Béland.
Plusieurs des activités offertes durant la nuit sont d’ailleurs des oeuvres des étudiants de l’UQAM. C’est le cas de LÙA, un projet multimédia interactif conçu par les 17 finissants du programme de médias interactifs de l’École des médias en collaboration avec un partenariat du Quartier des spectacles. Tout au long de la soirée, la projection interactive dévoilera ses couleurs sur le clocher de l’UQAM. Les visiteurs pourront aussi participer à la projection en lançant des lanternes virtuelles à l’aide de leur téléphone intelligent sur les murs de l’ancienne église St-Jacques. «Un son différent partira à chaque lancement de lanterne. Leurs mouvements influenceront aussi le son qui jaillira», souligne la coordonnatrice du projet, Sophie Blondeau. Le projet est inspiré de la tradition des envolées de lanternes chinoises. «On voulait que ça soit ludique, mais les gens peuvent aussi faire un vœu, dans la paix», poursuit la coordonnatrice.
Plusieurs activités seront aussi présentées dans le pavillon Judith-Jasmin. À l’Agora, l’Expo scéno, une initiative de l’École supérieure de théâtre, présentera l’arrière-scène d’une pièce en détails. Les festivaliers pourront y découvrir les décors, les éclairages, les costumes et les maquettes qui sont mis à contribution lors des prestations théâtrales.
Toujours à l’Agora, un spectacle de deux personnages tirés de la Comedia dell’Arte sera présenté. Ces derniers présenteront Les survivants, pièce dans laquelle il sera question de chômage et d’itinérance. Cette prestation est issue des recherches effectuées par Frédéric Jeanrie, étudiant à la maîtrise en théâtre. «Tout est comique dans le spectacle, mais le propos est critique», précise le metteur en scène.
Le Politiscothèque sera quant à lui présenté au 2e étage du pavillon, à la salle des Boiseries. Ce projet de beat flow électoral réalisé par le Laboratoire NT2 permettra aux noctambules de manipuler les discours de seize personnalités politiques différentes en les mixant à une musique aux rythmes diversifiés pour ensuite danser dans cette ambiance politico-dansante.
La Galerie de l’UQAM sera elle aussi mise à contribution durant la Nuit Blanche. Le public aura la possibilité d’explorer l’univers d’Alain Feischer, artiste et écrivain français dans l’exposition Raccords. Artiste multidisciplinaire, il y présente ses œuvres photos et vidéos.
Les finissants en art dramatique de l’École supérieure de théâtre seront quant à eux à l’honneur dans la présentation de la pièce Les envahisseurs, qui sera jouée au studio d’essai Claude-Gauvreau. Les comédiens feront revivre au public la montée du socialisme au Chili dans les années 70.
Le premier étage du pavillon J mettra de l’avant l’œuvre photographique de Teva Flaman, intitulée Photographier les idées elles-mêmes. Par ses photos, cette dernière cherche à représenter des idées qui sont par définition invisibles.
Un étage plus haut, le public peut venir expérimenter l’œuvre interactive Glitch of the Loom, créée par Jérôme Dumais, diplômé de la maîtrise en communication, médias interactifs. L’installation est composée d’un dispositif électromagnétique permettant aux visiteurs de générer divers éléments, tels que motifs de pulsations lumineuses, des saccades de cliquetis binaires ainsi que des ondulations infrasonores puissantes.
Le Centre de design de l’UQAM présentera quant à lui l’exposition RVTR : Infra-Éco- Logi-Urbanisme, qui explore le futur urbanistique de nos villes (mettre le lien de l’article que j’ai fait là-dessus) sous le rythme de la musique d’un DJ. Une dégustation de vins provenant de la région des Grands Lacs aura lieu en même temps.
Enfin, deux activités uqamiennes auront également lieu à la Grande Bibliothèque durant cette Nuit blanche. Les Projections philosophiques, projet réalisé par des étudiants en médias interactifs, seront projetées à chaque heure sur la façade de l’édifice, en alternance avec les projections de Luminothérapie. Elles s’inspirent de citations de philosophes connus. L’Allée des bouquinistes sera quant à elle animée par des étudiants en design d’événements, avec l’activité T’es pas game, où plusieurs défis seront lancés aux participants, appelés à repousser leurs convenances sociales et leurs limites.
Les activités commenceront à partir de 20h le 2 mars prochain et se poursuivront jusqu’aux petites heures du matin.
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