Un 22 pour l’amnistie des accusés du printemps

Une manifestation pour l’amnistie des arrêtés de la grève du printemps dernier a eu lieu le 22 octobre en soirée. Organisée par le Conseil régional de l’ASSE à Montréal (CRAM), la traditionnelle manifestation du 22 avait pour but «de dénoncer l’ensemble des arrestations qui n’auraient pas eu lieu s’il n’y avait pas eu de hausse de frais de scolarité», explique le porte-parole de l’ASSE nommé pour l’occasion, Guillaume Vézina.

Le contingent formé principalement d’étudiants et de familles de victimes blessées par des policiers est parti de la bâtisse de la fraternité des policiers. Les slogans dénonçant les forces de l’ordre étaient à l’honneur. «La grève est peut-être terminée, mais les 3 000 arrêtés vont rester dans les circuits de la justice et vont être oubliés», s’est désolé l’étudiant en sciences humaines au Cégep St-Laurent, Jérémie Bédard.

Le comité légal de l’ASSE en partenariat avec le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP) étudie présentement les témoignages de victimes de brutalité policière lors du conflit étudiant. L’étude vise à trouver différentes avenues pour les inculpés, mais elle n’est qu’au stade embryonnaire, spécifie Guillaume Vézina.

Une vigile commémorative organisée par la Coalition justice pour les victimes de bavures policières a précédé la manifestation du CRAM.

Plus tôt dans l’après-midi, une autre manifestation pour l’amnistie des arrêtés et pour la gratuité scolaire est partie du Square Victoria. Selon le Service de police de la Ville de Montréal, une trentaine d’individus ont été interpellés et se sont vus remettre une contravention en vertu du code de la sécurité routière.

Crédit photo: Marie Kirouac-Poirier

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