Avec cette dernière parution d’hiver du Montréal Campus, le rideau tombe sur une année mouvementée. Mouvementée dans le milieu étudiant, dans l’arène politique et même dans les bureaux de ce journal, qui se bat chaque jour pour assurer sa pérennité et pour continuer de fournir l’information la plus complète et la plus objective possible à la communauté uqamienne.
Mais, bien que – comme plusieurs membres de cette équipe – je tire ma révérence, je préfère y voir un entracte plutôt qu’un adieu. La distribution change, mais l’intrigue reste la même. La contestation étudiante ne prendra pas fin avec l’arrivée des beaux jours. Nous continuerons donc, chaque jour, à suivre le déroulement de ce soulèvement populaire jusqu’à la victoire, inévitable. Déjà, au moment d’écrire ces lignes, chaque camp a commencé à mettre de l’eau dans son vin. Les mots «gratuité scolaire» résonnent moins fort dans les rues de Montréal. Le sourire de la ministre Beauchamp se transforme peu à peu en grimace. Le compromis devient nécessaire. Mais, hausse des frais de scolarité ou pas, cette année aura été une victoire.
La génération désabusée est descendue dans les rues pour crier son indignation. Et maintenant qu’elle s’est réveillée, j’ai bien hâte de voir comment se déroulera le deuxième acte. Qu’il passe par un «printemps érable» ou par un «automne fleur de lysé», le Montréal Campus sera là pour le partager avec vous.
Émilie Clavel
Rédactrice en chef
redacteur.campus@uqam.ca
Laisser un commentaire