Jour de chance

Le vendredi 13 janvier a porté chance aux équipes féminine et masculine de basketball des Citadins. Chacune a remporté son affrontement haut la main face au Rouge et Or de l’Université Laval, devant une soixantaine de partisans venus les encourager au Centre sportif de l’UQAM.

Les femmes de l’UQAM ont donné le ton à la soirée en remportant la première partie. L’Université Laval a donné la frousse aux partisans uqamien en prenant une avance de six points dès le début du premier quart. Les Citadins, elles, ont rattrapé leur retard en misant sur le jeu d’équipe au lieu de mener des attaques individuelles. Cette stratégie a porté fruit, puisqu’elles ont a achevé le premier quart avec une avance de 18 à 17.  Les Uqamiennes ont débuté le deuxième quart en force avec trois impressionnants paniers de trois points d’affilée. Le Rouge et Or n’a pas su riposter et a terminé la deuxième demie à cinq points du score de leur rivales.

La fatigue s’est fait sentir des deux côtés au retour de la mi-temps. Les Citadins ont tout de même creusé une avance de douze points à la moitié du troisième quart. Malgré cinq fautes et une blessure à la main pour la joueuse Camille Michaud, l’UQAM a dominé le retour de la demie, avec une marque de 59 à 38. L’Université Laval s’est finalement inclinée 79 à 52.

L’entraîneure-chef des Citadins, Albena Branzova-Dimitrova, se dit très satisfaite de la partie jouée. «On a fait ce qu’on devait faire. Même si on a commis des erreurs, les filles les ont corrigées et ont tout de même bien performé», mentionne-t-elle, en anglais. Ses commentaires lancés dans cette langue tout au long de la partie n’ont pas semblé affecter les joueuses, ni les spectateurs présents. Comparée à l’entraîneur-chef du Canadien, Randy Cunneyworth, anglophone unilingue, elle a confié vendredi au Réseau des sports qu’elle suivait présentement des cours dans la langue de Molière pour apprendre à diriger ses joueuses en français.

 

Un match robuste

Du côté des hommes, les Citadins ont entamé la partie en force avec une avance au premier quart. Malgré un sermon ponctué de sacres bien sentis de leur entraîneur-chef, Jacques Paiement, le Rouge et Or a terminé ce premier dix minutes six points derrière l’équipe hôte. Après ces commentaires, l’Université Laval a tenté un jeu plus agressif, ce qui a mené à un violent coup de coude au visage de leur joueur Boris Hadzimuratovic de la part de l’Uqamien Alexandre Bernard.

Les deux équipes masculines ont amplifié l’intensité pour le troisième quart, mais les Citadins ont réussi à conserver une avance de cinq points. Les Uqamiens ont déployé un ultime effort au dernier quart, remportant les honneurs avec une marque finale de 74 à 62. Olga Hrycak, l’entraîneure-chef depuis neuf ans, se réjouit de la discipline de ses joueurs. «On a empêché les attaques adverses et bloqué les rebonds de l’autre équipe. C’était un beau travail de l’intérieur» Selon elle,  les Citadins ont bénéficié de l’absence d’un joueur-clé du Rouge et Or pour gagner.

Les deux équipes reprendront du service ce soir alors qu’ils affrontent l’équipe des Stingers de l’Université Concordia. Les hommes débuteront à 16h00, suivi de leurs homologues féminines à 18h00.

Crédit photo: Marion Bérubé

 

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