Elles ont perdu 68 à 93 face aux Martlets de McGill, mais les joueuses de basketball des Citadins auront aidé des femmes à combattre le cancer du sein. Leur contribution? Un match-bénéfice souligné de lacets fushia et chandails rosés, cinq jours de kiosques de sensibilisation et un chèque de 1156,62$ pour la Fondation du cancer du sein du Québec.
Les douze uqamiennes se sont jointes à la quatrième édition de la levée de fonds nationale «Shoot for the cure» (Lancez pour la guérison). Entrée, cantine, moitié-moitié et dons volontaires: les profits de la partie du samedi 22 janvier ont été versés intégralement pour la recherche sur le cancer du sein.
«On a essayé de faire de la publicité, d’amener plein de gens pour en faire un événement», dit la joueuse Maïda Beaulieu. Le match opposait deux équipes d’une même ville – les Citadins et les Martlets de McGill – en l’occurrence les deux premières équipes du classement québécois, ce qui devait attirer un maximum de partisans des deux camps.
Pourtant, seules 350 personnes ont franchi les tourniquets samedi. C’est inférieur aux 500 spectateurs habituellement recensés et aux 900 parfois atteints en fin de saison, reconnaît le coordonnateur des sports d’excellence de l’UQAM, Daniel Méthot. Les 1156,62$ amassés dépassent néanmoins l’objectif de 1000$ que s’était fixé l’organisateur.
Les joueuses ont accepté immédiatement l’invitation du coordonnateur à participer à «Shoot for the cure». «Nous étions dédiées à la cause comme au match et honorées de porter les couleurs de la lutte contre le cancer du sein. Nous sommes visibles et on a déjà un public. Si on est capables d’en faire profiter une cause, c’est génial», dit la joueuse Marjolaine Gauthier-Théorêt.
Chaque équipe aura sa cause
En huit ans d’existence, c’est la première fois que l’équipe féminine de basketball appuyait une œuvre de charité. Daniel Méthot souhaite maintenant étendre cet effort de mobilisation à tous les Citadins – basketball masculin, soccer, badminton, ski, cheerleading, golf et volleyball. «J’ai demandé à chaque équipe de réfléchir à une cause qu’elle voudrait épouser. Je leur ai laissé l’année pour y penser», explique-t-il. Dès l’année prochaine, les athlètes étudiants devront donc s’impliquer bénévolement ou ramasser des fonds pour la bonne cause.
La levée de fonds «Shoot for the cure» (Lancez pour la guérison) est organisée par l’Association des entraîneurs de basketball féminin du Sport interuniversitaire canadien (SIC). En trois éditions, un total de 230 000$ a été amassé à l’échelle nationale. D’ici le 18 février, vingt-sept parties auront été dédiées à cette campagne au Canada.
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