Les flocons de neige virevoltent près de l’entrée de l’appartement, poussés par le vent de l’Ouest. Dehors, les pelles s’activent et le peu de lumière disparaît. Mes mains craquent, bien conscientes du froid polaire. Il n’y plus de doute, l’hiver est bien entamé, mais le printemps me semble bien loin. L’UQAM bouillonne. Difficile d’ignorer les pamphlets distribués, les courriels envoyés et les comités de mobilisation qui se réunissent à nouveau. Si certains pensent qu’un copier-coller...