Victime de son double statut aux yeux du gouvernement, la Ligue nationale d’improvisation (LNI) tente de faire valoir sa contribution à l’univers théâtral. La LNI et les autres ligues d’improvisation tombent souvent entre deux chaises lorsqu’arrive la saison des demandes de subventions gouvernementales. Le professeur à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM et coresponsable du Centre de recherches théâtrales (CERT), Yves Jubinville, abonde en ce sens. «L’improvisation s’est toujours tenue entre le théâtre et le divertissement populaire», affirme-t-il. Bien que le budget annuel tourne autour des 550 000 $ par année, la LNI ne bénéficie...