J’aurais pu voyager des années durant. J’aurais pu lire davantage, à temps perdu. J’aurais pu être pèlerin. J’aurais pu écrire des mémoires, battre des records, devenir athlète, répertorier le nombre moyen de marches des escaliers montréalais. J’aurais pu m’improviser chauffeur de taxi et écouter les gens parler en toute béatitude. J’aurais pu faire mille métiers déjà. J’aurais dont dû, j’lai pas su. J’ai étudié, et puis. J’ai travaillé, aussi. J’aurais pu flâner davantage. Pas le temps de niaiser, qu’il disait, l’autre, à...