Quand Jacques Brel est décédé, ma mère avait 14 ans. Elle a pleuré sa mort en regardant son hommage posthume à la télévision. Pour moi, Jacques Brel a toujours existé à travers ma mère. Mes souvenirs ont des résonnances d’accordéons rances et les sermons de mon père se confondent avec les paroles de Brel chantées à tue-tête depuis le salon. Il n’est donc pas surprenant qu’aujourd’hui je connaisse toutes ses chansons par cœur et que...