À 24 ans, rares sont ceux qui peuvent se vanter de combiner expérience et dynamisme. C’est pourtant le cas de Jean-Frédéric Vaudry, candidat du Bloc Québécois dans la circonscription de Dorval-Lachine-LaSalle lors de cette 42e élection fédérale, lui qui entend défendre les intérêts des Québécois à Ottawa.
Installé depuis belle lurette dans l’arrondissement de Lachine, le jeune représentant du Bloc Québécois croit fermement que la présence de son parti à Ottawa est nécessaire pour les citoyens du Québec. «Vous savez, il y a environ 40% d’indépendantistes en sol québécois, ce qui donne une excellente raison au Bloc d’exister», partage le principal intéressé. Le candidat bloquiste n’a pas hésité à critiquer l’empiètement du gouvernement fédéral sur les champs de compétences provinciales du Québec, que ce soit en matière d’éducation ou de santé. «Le gouvernement conservateur de Stephen Harper va trop loin et contrevient au partage des champs inscrits dans la Constitution Canadienne; c’est mon devoir de le ramener sur Terre», explique Jean-Frédéric Vaudry.
Expérimenté avant le temps
L’homme dans la vingtaine travaille auprès de personnes âgées dans des maisons spécialisées depuis déjà quelques années. Engagé auprès des organismes communautaires, c’est l’implication de sa mère qui l’a amené à faire du travail bénévole. «Dès l’âge de 12 ans, j’ai commencé à participer à des activités de bénévolat avec ma mère, puis après, ce furent les campagnes électorales au sein des équipes du Parti Québécois et du Bloc Québécois», affirme le candidat Vaudry. Il confie que sa mère, qu’il qualifie d’indépendantiste fervente, a joué un rôle-clé dans son éducation politique.
Bloquiste convaincu dès l’âge de 16 ans, le candidat Jean-Frédéric Vaudry participe activement à la vie politique de son parti depuis la campagne électorale de 2008. Son ambition et sa détermination lui ont permis de gravir les échelons de manière constante depuis le temps où il n’était que bénévole au sein du parti. Trois ans après ses débuts, le jeune candidat obtient le titre de Président du Forum Jeunesse du Bloc Québécois dans Laval-Laurentides-Lanaudière, une région stratégique du Bloc à ce moment. «Lorsque j’étais impliqué au sein du Forum Jeunesse, j’ai recruté Jean-Frédéric dans un de nos événements. Il voulait contribuer davantage au succès de notre équipe et demeurait dans l’une des régions de notre Forum», explique le candidat du Bloc Québécois dans la circonscription de Pierre-Boucher-Verchères Xavier Barsalou-Duval.
Dès son entrée en poste, Jean-Frédéric Vaudry commence son travail de recrutement auprès des jeunes dans les circonscriptions sous sa gouverne. Il réussit à en mobiliser de plus en plus dans la couronne Nord de l’Île de Montréal. «À Repentigny, l’aile jeunesse était devenue inexistante en 2011. À force de persister et de recruter, j’ai réussi à mobiliser une soixantaine de jeunes lors de la rencontre régionale de 2012, un accomplissement dont je suis fier, bien que ce ne soit pas le seul que j’aie accompli au sein du Forum Jeunesse», affirme le nouveau candidat de Dorval-Lachine-LaSalle.
L’environnement avant tout
Si les enjeux de la campagne sont diversifiés, l’environnement demeure le cheval de bataille du candidat. «Ma circonscription touche directement les berges de la voie maritime du Fleuve Saint-Laurent, principale voie maritime commerciale du Canada», souligne Jean-Frédéric Vaudry. Il exprime son désaccord quant au manque de vision du gouvernement conservateur en matière d’environnement. «Très peu de gens savent que les déchets nucléaires produits par les centrales de l’Ontario se retrouvent directement dans nos cours d’eau et contaminent nos berges ici», renchérit le jeune homme de 24 ans.
Certes, le candidat ne cache pas ses intentions de lever le voile sur les positions adoptées au Parlement du Canada par le gouvernement élu. Outre la volonté de défendre les intérêts des Québécois à Ottawa, Jean-Frédéric Vaudry se présente pour discuter des enjeux à l’international et de la place de la question identitaire du Québec au sein de la Constitution. Son attaché politique et bon ami, Mathieu Désilets, se dit impressionné du dévouement dont fait preuve Jean-Frédéric depuis le début de cette campagne. «Sa facilité à rallier les gens à sa cause est l’une de ses plus grandes forces», convient-il.
Après cinquante-quatre jours de campagne électorale, Jean-Frédéric Vaudry se concentre donc sur la chose qu’il sait le mieux faire: rassembler les jeunes autour d’un but commun.
Laisser un commentaire