C’est rocambolesque et presque cauchemardesque. Un univers singulier amenant le public devant ses phobies les plus insolites, enfouies quelque part entre son conscient et son inconscient, entre la fiction et le réel.
La pièce Queue cerise, au Théâtre d’Aujourd’hui dès le 26 janvier, raconte l’histoire d’une jeune femme ne comprenant vraiment rien à son nouvel emploi. Devant l’aide inexistante de ses collègues, elle développera une relation étrange avec le sous-sol de son milieu de travail qui provoquera en elle une métamorphose.
Écrite par Amélie Dallaire et mise en scène par Olivier Morin (Série Noire, La Vague Parfaite), cette pièce de théâtre risque d’en décontenancer plus d’un dans son absurdité, mais aussi dans sa part de vérité. «Amélie a mis en lumière toutes les espèces de phobies sociales et de maladresses de langage qu’un individu craint de causer et qui peut certainement le rendre inconfortable, explique le metteur en scène, qui a aussi un rôle dans la pièce. Elle travaille énormément avec l’introspection et l’univers de l’inconscient à l’instar d’un rêve.»
Expérimentant l’univers de l’étrangeté, Queue cerise se transforme en rêve pour le public, même s’il n’en est pas vraiment un. L’absence de transition entre les scènes accentue cet effet. «Lorsqu’une personne rêve, il n’y a souvent pas de suite logique, de transition quelconque entre les évènements. C’est la même chose ici, nous désirons que les spectateurs s’interrogent entre eux», avance Olivier Morin.
Queue cerise, c’est un monde ambigu où l’incompréhension peut devenir omniprésente. Tout comme le titre de cette pièce de théâtre qui siège entre l’inexplicable et la confusion. Aux yeux du metteur en scène, ce nom propose aux spectateurs la possibilité d’en définir la signification à partir de leur subconscient et de leurs histoires personnelles.
Malgré son côté absurde, Olivier Morin considère que cette pièce de théâtre intéressera et intriguera sa part d’audience. Les rêveurs sont dans sa mire. «Ceux qui aiment les fins claires et précises seront sans doute déçus, mais nous ne pouvons pas faire plaisir à tout le monde», croit-il
Queue cerise débutera le 26 janvier prochain sur les planches de la salle Jean-Claude Germain au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui jusqu’au 13 février.
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