L’hymne à l’absurdité de la vie

Jeune étudiant en pharmacie à l’Université Laval, Alexandre Campeau Calfat présente son tout premier roman Comme j’aimerais te quitter, qui décortique pointilleusement les comportements humains et remet en perspective les valeurs présentes au sein de notre société moderne.

Dans un vocabulaire habile, l’auteur présente la vie monotone d’un personnage détraqué et solitaire qui s’acharne à observer et témoigner de l’absurdité du monde qui l’entoure.

Fragmenté en plusieurs anecdotes interreliées, le roman plonge son lectorat dans un univers saugrenu où le personnage principal soulève à plusieurs reprises l’éphémérité de la vie. Par l’intermédiaire de monologues prononcés par des personnages secondaires, l’auteur réussit adroitement à faire réfléchir ses lecteurs sur les valeurs fondamentales inculquées dans le système étatique auquel nous obéissons. L’individualisme, l’intégrité, la justice et l’importance du sacré sur la psychologie humaine sont des sujets remis en question au fil du récit et des étranges histoires vécues par le personnage principal.

L’intemporalité narrative permet de jouir d’une pleine liberté d’interprétation et favorise la relecture de certains passages plus ardus.

Les allures poétiques rendent la forme d’écriture à la fois riche et novatrice. Les courtes phrases et les descriptions hissent les lecteurs à l’intérieur de la pensée extravagante du personnage, à la fois bizarroïde et attachant, et les forcent à dévorer les pages
du petit ouvrage jusqu’à la toute dernière.

Le livre fera le tour de la province aux prochains Salons du Livre de Québec et de Trois-Rivières.

Comme j’aimerais te quitter, Alexandre Campeau Calfat, Les Éditions Première Chance, Québec, 2013

Crédit photo: Daphnée Malboeuf

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