Les rares autochtones qui choisissent de quitter leur communauté pour poursuivre leurs études postsecondaires empruntent un chemin escarpé. Sans ressources, la plupart ont du mal à s’intégrer à la jungle du milieu universitaire. Les cheveux en broussaille, le regard dense, l’étudiant à l’Université Laval Sipi Flamand se rappelle clairement du moment où il a quitté sa communauté de Manawan pour poursuivre ses études collégiales à Québec. À 18 ans, le jeune atikamekw n’avait jamais vécu...