Terrés dans des égouts de Roumanie ou errant dans le centre-ville de Manille, les enfants de la rue vivent souvent dans l’ombre. Muni de sa caméra, Paul-Antoine Pichard tente de mettre en lumière ces enfances ténébreuses. «Je navigue dans un monde schizophrène, entre l’Occident et son confort et l’extrême pauvreté», explique le photographe Paul-Antoine Pichard pour décrire son travail. Abus sexuels à répétition, peines de prison pour meurtre à l’âge de neuf ans, inhalation de drogues...