Quoi de plus redondant pour des universitaires que de se buter aux portes closes du gouvernement après avoir envahi les rues par milliers, au rythme coordonné des tambours et des trompettes ? Aux yeux du collectif La planète s’invite à l’université, ce scénario semblait être scripté lors de sa rencontre avec le ministre de l’Environnement, le 23 mars dernier. L’indifférence quasi volontaire du parti au pouvoir face à des mouvements portés à bout de bras...