«Toutes les maladies ont leur temps, leurs couleurs, leur époque». Nos malades à nous n’ont plus la peste d’autrefois, ils souffrent d’individualisme narcissique qui pue au nez. Seule une chute brutale peut les guérir. C’est ce qui arrive à Boris sans Béatrice. Pour son dernier film, le réalisateur Denis Côté, curieusement plus apprécié à Berlin qu’au Québec, s’offre une œuvre qui hante et bouleverse autant l’auditeur que son personnage principal, Boris, incarné par James Hyndman...