Certain(e)s artistes choisissent de pratiquer leur art anonymement afin d’éviter les représailles. Or, cette pratique comporte des limites, dans un marché où la renommée prime. « Ma pratique est basée sur mon pseudonyme », exprime la graffeuse Bibi Una, qui a commencé à faire des tags à l’âge de 15 ans. Celle qui a aujourd’hui 22 ans étudie à l’UQAM en art visuel et médiatique. « Mon nom [d’artiste] est quelque chose qui me représente beaucoup. C’est la...