Dans cinq ou dix ans, de quoi se souviendra-t-on exactement? Nous restera-t-il seulement un souvenir du champ de bataille de Victoriaville et des vitrines cassées dans le centre-ville de Montréal? Ces souvenirs resteront assurément ancrés dans la mémoire québécoise et dans les archives de LCN. Mais parmi ces mauvais souvenirs de la lutte étudiante, il restera aussi des traces bien plus éloquentes du mouvement, rassemblées dans l’anthologie finement bâtie qu’est Le Printemps québécois. «Cette histoire...