Les Citadins en quête de progrès au volleyball féminin

À l’aube du premier match de sa saison, l’équipe de volleyball féminin des Citadins de l’UQAM est convaincue qu’elle peut poursuivre son ascension dans la division 1, qu’elle a récemment intégrée. Les changements d’effectifs de plusieurs équipes rivales pourraient notamment permettre aux joueuses des Citadins d’être plus compétitives.

C’est à l’Université McGill que les volleyeuses de l’UQAM amorceront leur saison. L’an passé, les joueuses de McGill avaient conclu leur saison avec une fiche dominante de 14 victoires et 6 défaites.

Même si affronter l’Université McGill représente toujours un défi pour les Citadins, la passeuse Marie-Pier Séguin appréhende positivement le premier match de la saison. « Tous les matchs sont difficiles, mais on a eu une très bonne présaison donc on est optimiste, affirme-t-elle. On ne sait pas tant de quoi les équipes auront l’air. »

En terminant en quatrième position d’une division comptant six équipes, les Citadins s’étaient taillé une place en séries éliminatoires. Les joueuses de l’Université de Montréal avaient abruptement mis fin aux espoirs des Uqamiennes en remportant les deux confrontations de la demi-finale.

Bien qu’elle ait été courte, la première participation de l’équipe aux séries éliminatoires en division 1 a développé une certaine confiance au sein de l’équipe, selon l’entraîneur. Le but commun pour la campagne 2018-2019 reste réaliste. « Notre objectif est de participer aux séries, et d’aller un petit peu plus loin que la dernière fois », affirme l’entraîneur-chef Claude Tremblay.

Resserrer le classement

Le classement de la saison dernière pouvait être séparé en deux sections : le haut et le bas de la liste. Les trois premières équipes (Montréal, McGill et Laval) possédaient un net avantage sur les trois dernières (UQAM, Sherbrooke et Ottawa). C’est ce qui explique pourquoi l’UQAM a pu participer aux séries avec la piètre fiche de 4 victoires et 16 défaites.

Les choses devraient toutefois changer cette année, selon M. Tremblay. « Les trois équipes de tête avaient beaucoup de vétéranes qui ne sont plus là, remarque-t-il. Ça devrait rapprocher tout le monde [dans le classement]. »

Ces changements de forces sont fréquents dans le milieu universitaire, où une athlète peut compétitionner pendant un maximum de cinq ans « Quand tes joueuses sont en majorité à leur première année, tu es au début d’un cycle et tu seras moins fort, explique l’entraîneur. Lorsque ton noyau est composé de filles de troisième à cinquième année, c’est là que tu peux être plus fort. »

Pour les joueuses de l’UQAM, le renouvellement se fera peu sentir, selon lui. « J’ai perdu Émilie Germain-Russel, qui était l’une des meilleures attaquantes de la ligue, mais notre noyau solide est encore là », soutient Claude Tremblay.

Toujours en ascension

L’attaquante Sabrina Mayer a des attentes élevées pour son équipe. « Je pense que c’est réaliste de viser la plus haute marche du podium cette année, dit-elle. C’est beaucoup plus accessible que l’année passée. »

Marie-Pier Séguin a vu l’équipe « monter vite comme une flèche » depuis son adhésion à la division 1. Celle qui amorce sa dernière saison espère que celle-ci sera la bonne. « Il faut que ça paye ! », s’exclame-t-elle.

photo: LUDOVIC THÉBERGE MONTRÉAL CAMPUS

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