Comme dans un film | L’électro-pop planante de Bronswick

C’est d’une chimie amicale sans pareil qu’est né le projet Bronswick, un duo électro-pop aux influences multiples. Avec deux EPs parus en seulement huit mois, le groupe gravit rapidement les échelons de la scène musicale québécoise.

Venant tous deux d’univers musicaux bien différents, Bertrand Pouyet et Catherine Coutu font vivre leur musique par leurs synthétiseurs, percussions hip-hop et des voix ambiantes et profondes. «On s’est trouvé un entre-deux, mais avec une touche hip-hop à laquelle je tiens», précise Bertrand Pouyet.

Pour couronner leur passage à l’émission Le Studio, le duo a débuté sa performance par Comme la mer et Trouble, deux morceaux de leur plus récent EP, Chassés Croisés. Le tout s’est enchaîné avec l’interprétation de Nuit Numéro Un, premier titre de leur premier projet, Errances. Ils ont terminé l’émission en entonnant Tout effacer, issu de leur dernier projet.

Alors que le style de prédilection de Bertrand Pouyet est le hip-hop et l’électro, Catherine Coutu a plutôt vogué à travers les genres. Membre d’un groupe punk-rock, puis synth-wave, mais passant aussi par le folk, elle a toutefois commencé son exploration musicale à l’âge de 6 ans avec le piano.

La partie instrumentale des morceaux de Bronswick est composée par Bertrand Pouyet. Puis, c’est par une réunion d’idées que les deux musiciens écrivent les paroles de leurs compositions, s’entendant sur un thème, puis assemblant les pièces jusqu’à créer le son désiré.

Univers éclaté

Leur premier EP Errances paru en 2015 est le premier résultat du fruit de leur travail, depuis la mise sur pied de leur duo en 2014, donnant aussi naissance à leur premier vidéoclip Un degré de séparation. Chassés Croisés suivra peu après, deuxième EP affirmant d’autant plus l’univers éclaté, mais sombre et éthéré du duo.

Signé avec Lisbon Lux Records, le groupe nage parmi de jeunes poulains tout aussi prolifiques qu’eux. Paupière, La Couleur et Funkynson, entre autres, font partie des rangs du label. Nombre d’entre eux font maintenant résonner leurs mélodies aux oreilles des Français, un public potentiel pour Bronswick. «Si tu n’es pas physiquement en France, c’est difficile [de s’y faire une place]. Pour l’instant ce n’est pas ce qui nous intéresse et ce n’est pas là où on est rendus», précise Bertrand Pouyet.

La formation a beaucoup tourné récemment, chose qu’ils devront cesser de faire pendant un certain laps de temps vu la grossesse de Catherine Coutu. La composition n’est toutefois pas chose à omettre pour ces hyperproductifs.

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