L’UQAM sous l’oeil des étudiants

Plusieurs photos de l’université du Quartier Latin circulent sur Instagram. Pour la plupart, elles y figurent grâce à l’oeil affuté des instagrammeurs invités sur le compte de l’UQAM. Ceux-ci immortalisent des moments de la vie étudiante sur le campus dans le cadre du projet #UQAMvuepar, dont les participants peuvent montrer plusieurs aspects de l’institution, mais sous certaines conditions.

Les images sont variées et uniques à chaque étudiant qui propose sa vision de l’université, pendant un mois, sur le compte Instagram de l’UQAM. Ils aiment partager leur moment d’étude personnel, montrer l’environnement qui les entoure, illustrer des lieux inusités des différents pavillons ou faire découvrir la vie urbaine autour de l’institution. «Le but est de montrer leur réalité quotidienne en tant qu’étudiant à l’UQAM, explique le conseiller à la promotion institutionnelle de l’UQAM, Sylvain Bédard. C’est un moyen de promotion afin de présenter l’université sous un autre point de vue, c’est-à-dire de manière moins institutionnelle, mais avec un côté plus humain.»

Plusieurs des étudiants qui y participent y trouvent une motivation à proposer leur point de vue à travers la photographie. C’est le cas de l’étudiante au baccalauréat en droit et invitée du mois de mars, Kaouther Saadi, qui s’amuse à prendre des clichés de son contexte personnel, selon son inspiration du jour. «C’est sûr que j’allais mettre une photo des différentes bibliothèques que je fréquente et de mon espace de travail, parce que j’y passe beaucoup de temps», partage-t-elle.

La vision créative des étudiants mise à l’avant-plan

L’étudiante en droit prend plaisir à laisser libre cours à son imagination afin de trouver des plans, des lieux intéressants, qui illustrent différents aspects de l’institution. «Je me retrouve comme une touriste dans ma propre université. Je la vois d’un autre oeil, relate-t-elle. L’UQAM est connue pour son côté plus «populiste» et de faire participer les étudiants à la promotion de son image va de soi», pense-t-elle.

Pour sa part l’étudiante au baccalauréat en relations publiques et invitée du mois de février, Michelle Naoum, trouve que sa perception de l’université a aussi été enrichie par ce projet. «Prendre des photos de l’UQAM m’a incité à prendre connaissance de certains lieux que je ne connaissais pas, j’ai vraiment aimé l’angle découverte», dit-elle. La liberté dont elle bénéficiait l’a encouragée à montrer différentes facettes de ses journées en tant qu’étudiante à l’UQAM.

Malgré cela, certaines règles étaient mentionnées dans son mandat dès le départ. «Il y a certaines choses à respecter, on ne peut pas prendre des photos de graffitis, de gens en train de fumer ou de boire, car on joue avec l’image de l’université», se prononce-t-elle.

Ainsi, les images pouvant déplaire, choquer ou ternir la réputation de l’UQAM ne seront pas présentées. Alors que l’UQAM est reconnue pour l’engagement de ses étudiants, l’aspect revendicateur de ses membres n’est pas mis de l’avant dans le projet.

Toutefois, l’étudiante en relations publiques est heureuse que le projet arrive à dépeindre une certaine dynamique qui règne sur le campus universitaire, tout en s’adaptant aux technologies modernes par le biais des réseaux sociaux. «Avant d’appliquer a l’UQAM, j’aurais aimé ça avoir le point de vue d’un étudiant de l’université pour me donner une meilleure idée de l’endroit où j’étudierais. C’est une autre manière, plus intéressante, de chercher de l’information à propos de la vie uqamienne», explique-t-elle.

La diversité est aussi essentielle dans #UQAMvuepar, car le but est de montrer le plus de facettes de la vie sur le campus. La variété des étudiants invités est donc primordiale. «On veut aussi le point de vue d’étudiants de différentes facultés, comme quelqu’un qui étudie en droit, en communication, en science, en gestion», enchaîne Sylvain Bédard.

Pour l’instant, les étudiants sont privilégiés dans le choix des candidats, mais le projet pourrait prendre d’autres variantes. «Il serait tout aussi intéressant d’inviter des professeurs ou des employés pour montrer un autre point de vue de la communauté uqamienne qui peut être tout aussi pertinent de présenter», termine le conseiller à la promotion institutionnelle.

 Photo : Michelle Naoum

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