Première semaine de l’éco-responsabilité à l’UQAM

Une demi-douzaine de kiosques tenus par des groupes oeuvrant dans le développement durable ont été installés dans l’agora de l’UQAM du 18 au 22 janvier dans le cadre de la Semaine de l’éco-responsabilité. Cette initiative de la conseillère en développement durable Cynthia Philippe tentait de présenter aux nouveaux étudiants de l’UQAM les différentes opportunités offertes à ceux intéressés par l’éco-responsabilité, qu’il s’agisse des regroupements étudiants, des projets ou des programmes d’études.

«On voulait faire force commune avec tous ces groupes afin de montrer que la famille de l’UQAM fait des gestes au quotidien qui méritent d’être connus des étudiants», explique Cynthia Philippe. Elle ajoute que cette semaine permettait aussi à l’UQAM de se positionner par rapport à l’éco-citoyenneté, en envoyant un message d’espoir aux étudiants qui pourraient être découragés par la situation environnementale actuelle.

Les centaines d’étudiants qui traversent chaque jour les couloirs de l’UQAM ont donc pu en apprendre plus sur divers organismes comme le Collectif en Aménagement paysager et Agriculture urbaine durable (CRAPAUD), l’Atelier de vélos communautaires de l’UQAM (BQAM), ou encore le Groupe de recherche d’intérêt public de l’UQAM (GRIP-UQAM). Les passants pouvaient aussi recevoir des informations sur la trentaine de programmes d’études en lien avec le développement durable offerts à l’Université, comme le baccalauréat en Science, technologie et société et le certificat en Écologie.

Opportunités variées

Parmi les kiosques, celui du CRAPAUD se démarquait par la présence de pousses et de sculptures de champignons en bois. Cet organisme, de plus en plus populaire à l’UQAM, tente de promouvoir l’agriculture urbaine en cultivant des parcelles de terre sur deux pavillons de l’UQAM, soit le pavillon de Design et le campus des Sciences.

«On sent un engouement ces temps-ci pour faire tout soi-même parce que les gens sont sensibles à l’environnement et à leur santé. L’agriculture urbaine est un moyen de répondre à ces besoins», déclare la coordonatrice du CRAPAUD, Hélène Saby.

L’agriculture urbaine peut aussi aider les étudiants, à son avis. «C’est une pratique très abordable, souligne-t-elle. C’est parfait pour les étudiants qui ont souvent des difficultés financières.»

Le groupe BQAM, aussi présent pendant la semaine, tentait quant à lui de faire connaître ses ateliers de réparation de vélo. Ces rencontres, qui se répètent à chaque semaine, permettent aux étudiants et aux membres de la communauté locale d’apprendre par eux-même à réparer et ajuster leur bicyclette, leur évitant ainsi de payer des centaines de dollars dans les magasins spécialisés et les incitant à prendre leur «bécane» plutôt que leur voiture pour leurs déplacements.

«Ça ne prend vraiment pas grand chose pour que les gens apprennent. Il ne s’agit souvent que d’un peu de motivation et c’est ce que BQAM peut apporter», affirme le membre du conseil d’administration, Julien Gagnon-Ouellet.

Cette première semaine de l’éco-responsabilité se voulait être une étude de terrain dans le but d’être répétée sur une base annuelle. «Nous allons évidemment faire un bilan de la semaine, mais notre objectif est de continuer», conclut Cynthia Philippe.

Photo : Luis Gomez

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