Projeter vers la voie lactée

Little Mourning, le premier album du groupe «synthpop» montréalais Milk and Bone paraissait (enfin) le 17 mars au Canada. Signé avec la mai- son de disques Bonsound, le duo féminin électrisant ne fait que réjouir un auditoire déjà conquis par leur passé musical au Québec.

L’amitié inébranlable de Camille Poliquin et Laurence Lafond-Beaulne s’est forgée au fil de leur travail conjoint en tant que choristes (et bassiste, du côté de Laurence Lafond-Beaulne) pour David Giguère, Alex Nevsky, les sœurs Boulay et plusieurs autres. Elles sont âmes-sœurs tant dans l’harmonie de leurs voix que dans leur style mélodique épuré, leur complicité a construit un album simple.

Le contraste entre leurs voix angéliques et leurs textes aux tournures mélancoliques se distinguent parmi les multiples prouesses des musiciennes. L’originalité de leur son se traduit également par l’utilisation de synthétiseurs, qui définit notamment leur genre musical «synthpop» mot-valise de synthétiseur et de musique pop. Les sonorités mielleuses au clavier de Milk and Bone enveloppent l’auditeur dans un élan de tendresse et de calme, pour une durée de 29 minutes.

Ne comptant que huit morceaux à son ensemble, un album aussi «concentré», mais d’une qualité remar- quable, ne fait qu’entretenir une impatience quant à la sortie de prochains morceaux. Pour l’instant, Little Mourning demeure une première lancée musicale musclée pour le duo qui mérite définitivement un plus grand public.

Little Mourning, Milk and Bone, Bonsound, 2015. En magasin depuis le 17 mars.

4/5

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