C’est le temps d’improviser

C’est devant un public conquis à l’avance que la LicUQAM a donné le coup d’envoi aux séries éliminatoires, vendredi dernier, au bar Le Département, alors que le Mistral affrontait le Sirocco en première ronde des séries.

«C’est une façon de célébrer et de conclure l’année en beauté», a affirmé la joueuse recrue de l’équipe du Sirocco, Catherine Fortin, qui affichait un mélange d’excitation et de fébrilité à quelques minutes de son entrée en jeu. Le joueur Simon Hamel ne s’en cache pas et affirme que ce sera un gros combat. «Ça va jouer serré», a-t-il expliqué.

«Il n’y a pas de doute qu’il y aura de la compétition, ça fait partie du jeu», a résumé le président de la ligue, Yan Sasseville, qui décrit pour sa part les séries éliminatoires comme une joute autant amicale que compétitive.

Quant à la formule des séries éliminatoires, elle demeure la même, a-t-il expliqué. Les quatre équipes de la ligue d’improvisation, soit le Mistral, l’Alizé, le Zéphyr et le Sirocco, participent tous aux séries qui se déroulent en deux rondes et en fonction de leur position dans le classement de la saison régulière. Le Mistral, qui a terminé la saison régulière au premier rang, a vaincu le Sirocco lors de ce premier match, qui s’est terminé par la marque de 9 à 3. L’équipe accède à la finale qui se tiendra le 11 avril prochain. «Participer à la finale est toujours très agréable, s’est exclamé le joueur de l’équipe Gabriel Boucher. L’énergie n’est pas la même qu’en saison régulière. La salle déborde de spectateurs et l’enjeu rend le tout plus excitant.»

Pour s’y préparer et surtout performer le soir de la grande finale, Gabriel Boucher devra s’assurer d’être en forme, autant physiquement que psychologiquement. «La gestion des émotions est primordiale dans la préparation. Nous devons nous servir de notre stress d’avant-match et le mettre à notre avantage. Il suffit ensuite de se laisser aller.»

L’Alizé et le Zéphyr s’affronteront ce vendredi lors de la deuxième demi-finale pour savoir laquelle des deux équipes augmentera ses chances de mettre la main sur le trophée Godin-Laurence. La LicUQAM, fondée en 1995 par Christian Laurence et Marc-Antoine Godin, regroupe 24 joueurs, tous des étudiants de l’Université du Québec à Montréal. La ligue fêtera son vingtième anniversaire à l’hiver prochain.

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