LicUQAM: La ligue qui déplace de l’air

Les quatre équipes de la LicUQAM ont donné le coup d’envoi à leur saison, devant une centaine de mordus d’improvisation entassés dans le bar Le Département de l’UQAM, vendredi soir dernier.

Y allant d’une main solennelle sur le cœur, les 24 joueurs des quatre équipes, leurs coachs et l’arbitre ont entonné l’hymne de la ligue. «L’hymne est un des éléments qui donne un petit quelque chose d’unique à la LicUQAM», souligne le président de la LicUQAM, Yan Sasseville.

«Tous les vendredis soirs, c’est une grande famille qui se rencontre pour donner un spectacle. En fait, l’équipe qui donnera le meilleur spectacle gagnera», reconnaît le président. Il décrit la LicUQAM comme un bassin de bons comédiens qui enchaînent les gags et qui cherchent davantage le rire que les pleurs du public. Pour plusieurs joueurs, la LicUQAM est le tremplin qui leur permet de se classer parmi les trois grandes ligues de Montréal, la Limonade, la Ligue nationale d’improvisation (LNI), la Ligue d’improvisation montréalaise (LIM) et les écoles de théâtre.

L’arbitre de la soirée, Alexandre Lavoie, parle également d’une ambiance familiale. «Tous ceux qui s’impliquent passent tous leurs vendredis soirs ici, remarque-t-il. On a un lien d’attachement très fort avec la ligue et beaucoup de relations amicales nous incitent à y rester plusieurs années.» Celui qui a joué au sein de la LicUQAM durant quatre ans arbitre cette année avec les anciens joueurs Catherine Robert et Carl Poulin, qui comme lui ne «décollent pas», rigole-t-il.

Si les membres de la LicUQAM refusent d’identifier un adversaire ou une ligue comparable à la leur, l’existence de la Ligue universitaire d’improvisation créative (LUDIC), de l’Université de Montréal (UdeM) nourrit l’imaginaire d’une rivalité entre les deux universités. «À la LUDIC, on a à se battre avec un bassin de joueurs moins grand et un endroit moins central que la LicUQAM», explique le président de la LUDIC Pierre-Olivier Dorion, qui désamorce lui aussi l’idée d’une rivalité entre la LicUQAM et la sienne. Il affirme que la LUDIC peut plaire à tous et offre des catégories variées. «Les 30 joueurs forment une grosse gang d’amis très complices qui font un show qui vaut le déplacement», résume-t-il. Cette année, le camp de recrutement de la LUDIC a attiré une quarantaine de personnes, soit vingt de moins qu’à la LicUQAM.

Comme chaque année, des matchs spéciaux contre les autres ligues et le match bénéfice pour Centraide sont à l’agenda, prévoit Yan Sasseville. La première soirée de la ligue uqamienne promet une 19e saison remplie d’affrontements burlesques et de dramatiques entre les comédiens des quatre équipes, l’Alizée, le Mistral, le Sirocco et le Zéphyr qui ne manquent pas de déplacer de l’air.

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