Le cœur des sciences prend l’air

En septembre, les étudiants de l’UQAM et le grand public avaient l’occasion de découvrir l’écologie urbaine de la ville de Montréal. Au terme d’une balade dans la métropole, les participants prennent part à une série d’ateliers de vulgarisation donnés par des étudiants en collaboration avec le cœur des sciences de l’UQAM.

Tout au long du parcours, entre le pavillon des sciences de la rue Président-Kennedy et le parc Mont-Royal, les animateurs expliquent les différentes interactions entre les espèces des milieux urbains et leur environnement. «La science de l’écologie, c’est d’abord et avant tout l’étude des relations entre les espèces, la distribution de ces dernières et leurs modes de survie», souligne d’entrée de jeu le coanimateur de l‘activité et stagiaire au postdoctorat, Frédéric Boivin.

Même si l’activité est théorique, elle inclut plusieurs séances d’observation, durant lesquelles les curieux peuvent observer la faune et la flore urbaine. Un point d’observation des goélands, ou un arbre à la forme incongrue serviront de prétexte aux haltes régulières pour la vingtaine de marcheurs présents. «Dans un milieu aussi perturbé que la ville, les espèces éphémères qui possèdent des capacités d’adaptations rapides comme le pissenlit sont surtout celles qui pourront prospérer, explique le coanimateur. Pour les animaux, ce sont ceux qui pourront vivre grâce aux déchets humains qui survivront.»

Selon les animateurs, Montréal ne diffère pas des autres grandes villes Canadiennes en ce qui a trait à l’écologie urbaine. «Il est clair que l’on retrouvera à peu près les mêmes écosystèmes dans des villes au climat semblable, comme Montréal, Toronto ou Ottawa», fait remarquer l’autre coanimateur et étudiant au doctorat en science biologique, Jason Samson.

S’il existe des enjeux environnementaux liés à l’écologie urbaine, les balades comme celles organisées par le coeur des sciences de l’UQAM n’en font pas mention. «L’écologie étudie les interactions entre les espèces, mais la sensibilisation n’est pas de son domaine, on parlera alors de science de l’environnement», justifie Jason Samson. Malgré tout, le coeur des sciences de l’UQAM indique que la grande majorité des sorties en ville de ce genre affiche complet le jour de l’événement.

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