Leçon d’économie

L’UQAM s’est transformée en plateau de télévision le temps d’une journée, mercredi dernier, alors que l’École des sciences de la gestion (ESG) recevait toute l’équipe de l’émission RDI économie pour y présenter en direct une édition «Spéciale impôts».

Les deux institutions, RDI et l’ESG travaillaient conjointement à ce projet depuis janvier dernier. «Il y a eu beaucoup de préparation avant l’émission, donc chacun connaissait son rôle, chacun allait au bon endroit et occupait bien ses fonctions et tout le monde avait l’air content d’être là», raconte l’animateur Gérald Fillion, diplômé de l’UQAM en communications.

Une vingtaine d’experts ont répondu aux questions du public, en personne ou en ligne, de 13h à 20h. Au-delà de 400 personnes ont participé activement au clavardage en publiant des commentaires ou des questions sur le site web de Radio-Canada. «Les questions économiques, les questions financières, ça marche autant que les émissions populaires de variété, parce que c’est un créneau où les gens ont soif d’information», précise Gérald Filion. Plus de 70 personnes du public se sont déplacées à l’Université du peuple pour assister à l’émission.

Selon la doyenne de l’ESG, Ginette Legault, cette activité incarne bien le rôle social que joue l’UQAM. «Ça a eu comme impact de démystifier de ce qu’est une université. Ça permet d’avoir un contact plus direct avec le public, de voir la dimension de l’utilité sociale, c’est concret, ça montre que ce n’est pas la tour d’ivoire, mentionne la doyenne. Il y a une vitrine intéressante où l’on fait mieux connaître nos champs de compétences, notamment la comptabilité.»

Gérald Fillion est d’avis que pour Radio-Canada, cette activité s’inscrit dans une volonté de se rapprocher du public. «De pouvoir le faire avec une institution comme université, je pense qu’on est très gagnant dans le message qu’on envoie, dans l’approche et l’accès qu’on a auprès des gens. De le faire avec une institution financière aurait envoyé un autre type de message», précise-t-il.

Les deux parties espèrent répéter l’expérience l’an prochain. En attendant, les uqamiens peuvent déclarer leurs revenus en toute connaissance de cause.

Crédit photo: Nathalie St-Pierre

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