Montréal, métropole du savoir

La rencontre Montréal, Métropole universitaire se déroule le lundi 4 février, de 7h à 13h au centre Mont-Royal. Regroupant les neuf universités à avoir pignon sur rue à Montréal, l’évènement se veut un «forum préparatoire au Sommet étudiant» des 25 et 26 février prochain.

Pour cette première édition, les universités de la ville en partenariat avec la Chambre de commerce du Montréal métropolitain attendent près de 450 invités. La journée se déroule en trois blocs qui abordent la question de la contribution des universités au développement socio-économique et culturel, des attentes de la communauté et de leur vision d’avenir de la métropole. C’est au coût de 50$ que les convives peuvent assister aux discussions.

Une dizaine de conférenciers tels que Jacynthe Côté, chef de la direction de Rio Tinto Alcan, Pierre Marc Johnson et le maire de Montréal Michael Applebaum sont présents pour l’occasion. «L’objectif est de situer l’importance des universités pour la métropole que cela soit pour sa culture, pour son développement ou son secteur communautaire», souligne le coporte-parole Michel Leblanc avec ferveur.
Il précise que l’évènement est de grande envergure. «C’est la première fois que les neuf universités de la métropole collaborent pour discuter du rôle de leur institution. Ce sont elles qui ont pris l’initiative de ce forum.»

Sur invitation seulement

Malgré l’enthousiasme du coporte-parole, l’organisation de Montréal, métropole universitaire a soulevé une polémique chez les associations étudiantes. Si des invitations ont été lancées à des étudiants, quelques-uns ont été surpris d’être désignés lorsque leur association, elle, ne l’était pas. C’est le cas de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), qui représente 125 000 étudiants à travers la province. «C’est assez ironique d’organiser avec tant d’ampleur une discussion qui s’avère n’être qu’à l’interne», déclare la présidente Martine Desjardins.

Michel Leblanc réplique qu’il n’y aura pas seulement les recteurs et les membres des conseils d’administration des universités. Il admet que les invitations ont été contrôlées, mais à des fins techniques. «Il a une capacité limite pour le forum. Cependant, la liste d’invitation est variée, car les universités ont elles-mêmes choisi leurs convives. Il peut alors y avoir des étudiants ou des professeurs», fait-il remarquer.

Martine Desjardins ne croit pas que cette activité mérite son titre de forum préparatoire au Sommet. «C’est un exercice de relations publiques où il y aura consensus, faute des acteurs principaux, désapprouve-t-elle. Il est dommage que cette rencontre dite « citoyenne » soit si restreinte. Elle aurait une bonne occasion pour laisser la parole aux citoyens montréalais.»

Michel Leblanc assure que le projet sera bénéfique pour Montréal. «C’est une initiative qui va renforcer la ville et c’est pourquoi nous désirons renouveler l’expérience pour les prochaines années», déclare-t-il, confiant.

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