L’UQAM Centraide

Le mercure était à la hausse le 9 décembre dernier dans le pavillon Judith-Jasmin, à la clôture de la campagne Centraide UQAM 2011. Le thermomètre qui affichait l’objectif de 188 000 $ a explosé, alors que la campagne a permis cette année d’amasser un peu plus de 191 000 $.

L’an dernier à pareille date, le montant des dons atteignait plus de 200 000 $, permettant ainsi à l’UQAM de se classer parmi les cinquante plus grosses campagnes de financement de l’organisme Centraide, aux côtés de compagnies comme Rogers communication, Kraft Canada ou Ultramar.

«Nous sommes satisfaits de la campagne 2011, assure Francine Jacques, directrice de la campagne à l’UQAM. Cette année, les étudiants ont été beaucoup plus actifs et c’est très apprécié!» Pourtant, les initiatives étudiantes ne représentent qu’une mince part des dons récoltés.

En novembre dernier, la Ligue d’improvisation centrale de l’UQAM a ainsi organisé un match d’improvisation qui a permis de récolter 550 $, alors que près de 1500 $ ont été amassés avec la vente de petits-déjeuners les 5 et 6 décembre à l’entrée du pavillon central.

Un travail d’équipe
Selon la présidente et directrice générale de Centraide du Grand Montréal, Michèle Thibodeau-DeGuire, l’UQAM a un taux de participation remarquablement élevé, par rapport aux autres universités. «Habituellement, le taux varie entre 10 et 14 %, tandis qu’à l’UQAM, c’est environ 21 %, explique-t-elle, visiblement ravie. Ailleurs, ce ne sont que quelques personnes qui font de gros dons.»

À l’UQAM cependant, les employés sont sollicités pour faire des dons par déduction à la source. «Avec un ou deux dollars par paye, ça finit par faire une somme très importante, illustre Francine Jacques. Nous voulons une contribution de la part de plus de gens possibles pour montrer que toute la communauté uqamienne est solidaire avec les familles plus démunies.»

Depuis l’an dernier, les employés de l’UQAM peuvent faire des dons à partir d’une plateforme en ligne. Cette perspective plus «verte» est aussi plus efficace, selon la directrice de la campagne. «Avant, nous distribuions 7000 enveloppes à travers l’université», note-t-elle, avant d’ajouter que bien souvent, les enveloppes – et les dons – mourraient souvent sur une tablette dans les bureaux des employés parce que personne n’allait les chercher. «On s’est dit wow le papier, ça fera!»

Malgré ces efforts, l’Université du peuple se classe toutefois au bas de la liste des universités quant au montant des dons, tout juste devant l’Université Concordia.

À qui la cagnotte?
Centraide amasse chaque année environ 43 M$. L’organisation philanthropique investit dans des organismes communautaires de Laval, de Montréal et de la Rive-Sud, qui travaillent pour aider «autrement» les familles dans le besoin.

Alors que plusieurs estiment que trop d’argent est dilapidé dans des labyrinthes administratifs, Francine Jacques soutient que seulement 13 % des fonds amassés suffisent à Centraide pour s’autoadministrer. «Les fonds alloués aux organismes sont gérés très consciencieusement par un comité d’experts», atteste-t-elle.

Même si la campagne est officieusement terminée, les dons continueront de faire grimper le thermomètre jusqu’à la fin décembre, et la directrice espère ainsi franchir le cap des 200 000 $.

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