Des étudiants manifestent au centre-ville

Environ 300 personnes ont milité cet après-midi au centre-ville de Montréal pour le droit à l’éducation, lors d’une manifestation organisée par le Conseil régional de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante de Montréal (CRAM).

La manifestation s’inscrit dans la liste des moyens de pression utilisés par l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE) pour contrer la hausse des frais de scolarité. «On veut démontrer que le mouvement n’est pas sur le point de s’essouffler», a affirmé la porte-parole de l’événement, Camille Toffoli. La marche s’est déroulée dans le calme et sans débordements.

Partants du Carré Saint-Louis, les manifestants ont descendu la rue Saint-Denis pour se rendre jusqu’à l’agora de l’UQAM. Un bref discours a été alors prononcé afin d’inciter les personnes présentes à participer aux divers évènements dénonçant le dégel des frais de scolarité. Les militants ont ensuite pris la direction du boulevard René-Lévesque.

«On veut étudier, on veut pas s’endetter», ont scandé les marcheurs dans les rues. Les pancartes des manifestants affichaient des slogans dénonciateurs tels que «Non à la Bachandisation de l’éducation» ou encore «Si le ridicule tuait vraiment, on aurait plus de gouvernement».

Les manifestants ont poursuivi leur parcours sur la rue Sherbrooke. Les marcheurs ont passé devant l’Institut économique de Montréal afin de dénoncer la marchandisation de l’éducation. Les militants se sont ensuite dirigés vers le campus de l’Université McGill. «À qui McGill ? À nous McGill !» criaient les militants lorsqu’ils se sont introduits sur le terrain. Leur marche s’est arrêtée devant les portes de l’Université, où les agents de sécurité ont bloqué l’entrée. L’Association étudiante de l’Université McGill (AEUM), indépendante de l’ASSE, en a profité pour annoncer qu’elle se joint au mouvement militant contre la hausse des frais de scolarité. «McGill est avec vous», a annoncé Micha Stettin, représentant des arts pour l’AEUM. Les manifestants ont accueilli avec joie cette nouvelle.

De nombreuses protestations auront lieu dans les prochaines semaines et culmineront le 10 novembre prochaine lors d’une manifestation nationale contre la hausse des frais de scolarité organisée conjointement par plusieurs regroupements étudiants. La porte-parole du CRAM, Camille Toffoli, espère ainsi capter d’ici là l’attention du gouvernement.

Crédit photo: Caroline Cyr

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